USM Blida

L'USM Blida fait face à un sérieux problème financier qui menace la réussite de son opération de recrutement au mercato d'hiver, au moment où une saignée au sein de son effectif commence à se dessiner dans ce club de Ligue 1 algérienne de football.Cette situation a poussé le manager général de l'USMB et ancien joueur, Billel Zouani, à monter au créneau pour mettre en garde contre le danger qui guette son club."La sonnette d'alarme est tirée et les membres influents dans la famille du club sont censés agir avant qu'il ne soit trop tard", a averti Zouani.Déjà, trois joueurs ont résilié leurs contrats avec les Vert et Blanc, à savoir, Djaâdane, Mesfar et Noubli. Cette liste pourrait s'élargir à d'autres éléments dans les prochains jours du mercato hivernal.Ils sont d'ailleurs plusieurs joueurs à songer à recourir à la Commission de règlement des litiges (CRL) de la Fédération algérienne pour réclamer la résiliation de leurs contrats avec leurs clubs pour n'avoir pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois.Raison pour laquelle aussi avait démissionné l'entraîneur Mohamed Bacha à l'issue du précédent match de coupe d'Algérie remporté face à l'OM Arzew (3-2 après prolongation) avant qu'il ne revienne à de meilleurs sentiments quelques jours après.L'USMB, qui a fait, l'été dernier, son retour parmi l'élite après quatre saisons passées au purgatoire, a mal débuté le championnat, avant de retrouver relativement ses marques au fil des journées. Mais entre-temps, son entraîneur Djamel Benchadli a quitté le navire. Et vu les difficultés financières du club, les dirigeants ont consenti à promouvoir son adjoint Bacha aux commandes techniques au lieu d'engager un autre coach.Onzième au classement avec 17 points avant une journée de la fin de la phase aller, l'USMB doit renforcer ses rangs avec "trois bons joueurs", a estimé son premier responsable technique "pour espérer réussir son pari de se maintenir dans la cour des grands".Des contacts préliminaires sont engagés avec des joueurs ciblés, mais sans pour autant qu'ils n'aboutissent "en raison de l'absence du nerf de la guerre", explique encore le manager général, Zouani.