L'USM Bel-Abbès, pensionnaire de la Ligue 1 de football, est à nouveau dans la tourmente après le mouvement de débrayage déclenché par les joueurs pour réclamer la régularisation de leur situation financière.Il s'agit du même scénario que connaît le club depuis pratiquement deux saisons. Un état de fait ayant failli envoyer la formation phare de la "Mekerra" au purgatoire lors de l'exercice passé avant qu'elle ne parvienne à assurer son maintien lors de la dernière journée de championnat. A l'origine de la nouvelle grève, qui entre dans son cinquième jour, une promesse non tenue par les dirigeants ayant trait au paiement des primes de matchs non perçues depuis le début de cet exercice, déplorent les protégés de l'entraîneur Abdelkader Yaïche. Selon eux, il était question que ces primes soient perçues après le match à domicile contre le CR Belouizdad la semaine passée, mais la défaite concédée ce jour-là (1-0) aurait fait changer d'avis aux dirigeants. Du coup, un bras de fer qui ne dit pas son nom s'est installé au sein du club, entre les joueurs et leur direction, hypothéquant même l'avenir de l'USMBA parmi l'élite. En effet, alors que tout le monde pensait que l'équipe a enclenché sa résurrection après ses deux victoires de rang ramenées de ses déplacements à Biskra et Chlef, les vieux démons sont désormais de retour, regrette-t-on dans les milieux du club où l'on croise les doigts de peur de voir leur équipe favorite revivre le cauchemar de l'exercice précédent. En tout cas, les prémices d'une autre saison ratée sont déjà là, étant donné que les "Vert et Rouge" continuent à vendanger des points importants à domicile où ils ne comptent aucune victoire depuis le début de cet exercice. Cela se passe au moment où le club est pratiquement sans président, en raison de l'ambiguïté qui marque toujours la situation du président du Conseil d'administration de la société sportive par actions (SSPA), en l'occurrence Abdelghani El Hennani, qui a démissionné de son poste en fin de saison passée avant de revenir à de meilleurs sentiments quelques semaines après.A ce propos, ce responsable a affirmé que sa mission a pris fin dès lors que le train a été mis en marche et qu'il était revenu juste pour assurer une période de transition, vu que les candidats à sa succession ne se bousculaient pas devant le portillon. Un état de fait qui n'a pas évolué d'ailleurs depuis.
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Posté Le : 02/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lnr-dz.com