USM Bel-Abbès: La défaite qui fait mal

La déception restera sans doute longtemps dans les esprits des Bel-abbésiens. En effet, après la première déconvenue lors de la phase aller contre le PAC, l'USMBA a fait pire samedi, en subissant une véritable correction de la part d'une équipe du CSC bien trop fort dans tous les compartiments du jeu.Le CSC a donné une leçon de réalisme à l'USMBA, désorganisée et tout simplement moins forte que les « Sanafirs », proposant du jeu en mouvement, avec des décalages, des prises d'intervalle et des appels parfaits. Et, quand le talent se cumule à une tactique parfaite, cela aboutit en toute logique à une victoire. Si les joueurs de l'USMBA ont été décevants dans le jeu, l'entraîneur Chérif El Ouazzani, lui, n'a pas été épargné par les critiques après ce revers en raison de ses choix. Des choix contestés pour certains, lesquels lui reprochent d'avoir misé sur des éléments moins en forme que d'autres. L'allusion est faite pour Seguer et Mebarki, qui sont passés à côté de leur sujet, étant une gêne pour le groupe. « Ce sont là les aléas du football. Je préfère plutôt parler de groupe. Pour moi, un match ne se gagne pas à onze, mais bien à quatorze ! Les remplaçants ne sont pas de simples faire-valoir. Il peut donc arriver qu'un remplaçant initial joue plus de minutes qu'un titulaire. D'une rencontre à l'autre, on peut modifier la composition d'équipe en fonction des circonstances et ce, quel que soit le résultat. Les trois joueurs sur le banc pour cette rencontre, seront peut-être titulaires la rencontre suivante.», a expliqué l'entraineur de l'USMBA. En somme, même si les Constantinois ont souffert en fin de partie, leur victoire était la récompense d'un match solidaire et réaliste. Les Bel-abbésiens quant eux, peuvent se mordre les doigts. Au vu des vingt dernières minutes fournies, ils méritaient bien mieux qu'une défaite. Mais, encore une fois, ils auront payé leur naïveté défensive et les erreurs de leur entraineur. « On n'a pas été au niveau sur ce match», a reconnu en conclusion Cherif El Ouazzani.