Le bail du prestigieux club de la wilaya, l'USMBA,
s'est de nouveau prolongé après 17 années en division Deux, le retour parmi
l'élite étant remis à une date ultérieure, suscitant des regrets. Une
évaluation sérieuse et objective des différents exercices écoulés fait toujours
défaut, une période pourtant où une multitude de coachs et de joueurs ont été
consommés, contraignant une partie du vivier local à l'exil, un paradoxe qui
engage le club dans une sérieuse impasse après son passage au professionnalisme.
Pour notre part, ce constat est tiré d'une rencontre avec les membres du
conseil d'administration, à savoir Bensenada, Benaïssa et Zelmat, et ce en
présence d'un élu APW. L'ouverture du capital de l'USMBA
n'a suscité aucun engouement jusqu'à l'heure actuelle, ce qui laisse supposer
que cette opération pourrait se prolonger, nous dit-on pour donner toutes les
opportunités aux futurs actionnaires. Le président Benaïssa
Baghdad a déjà lancé un appel aux éventuels candidats
intéressés par la prise en main du club. La porte est donc grande ouverte aux
personnes qui sont montées au créneau tout au long de la saison, revendiquant
leur intégration au sein du comité directeur.
Mais force est de se montrer sceptique car cet environnement est peu
informé des réalités du club. Une année après son passage en professionnel, l'USMBA n'avait d'autre alternative que d'être au rendez-vous,
car les éternels détracteurs n'admettent pas que l'instauration du
professionnalisme soit ratée.
Comme aspect positif, l'USMBA, à l'instar
d'autres clubs, a bénéficié d'un terrain intra murosc
:
à Sidi Bel-Abbès sur une superficie de 30.000 m2, situé du côté
du Mâconnais. Ceci est un précieux acquis, indique Bensenada
Djillali, qui rappellera que l'opinion sportive est
constamment abreuvée de fausses données, car personne n'a évoqué ces trois
hectares, et l'aide de l'Etat conséquente en attendant l'amélioration des
moyens de transport avec l'assistance de l'ANDI.
Néanmoins, à l'USMBA, il n'y a pas que les
donnes internes méconnues du large public, il y a également l'indifférence des
pouvoirs publics, car le passage au professionnalisme a entraîné la nette et
palpable diminution des subventions. Mauvaise lecture ou laxisme ? Des preuves
irréfutables sont brandies par les amoureux du club et même les dirigeants nous
ont cité les cas du NAHD, du CAB et du CSC qui sont dans la même situation
juridique et qui ont été assistés par les autorités locales de leurs villes respectives.
Outre ce tableau peu reluisant, les dirigeants sont à la recherche d'un
entraîneur, la piste Sennour ayant été abandonnée. Les
noms de Abdi Djillali, Achouri et Assas Mokhtar sont
cités dans ce listing et on annonce même le retour de Benkabou
Fethi comme adjoint au prochain entraîneur. Des
arrivées et des départs sont signalés, tout cela sur fond de crise financière
aiguë et une indifférence inquiétante.
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Posté Le : 25/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kadiri L
Source : www.lequotidien-oran.com