USM Bel-Abbès - A trois jours de la fin du mercato

Quelle issue pour le président Aïda? L’USMBA risque-t-elle de connaître le même scénario que l’an passé ? Tout porte à le croire si l’on tient compte des circonstances et la situation du club qui n’est pas assuré de meilleurs lendemains puisque à ce jour, l’argent réclamé par son premier responsable, Belkacem Aïda, pour régler la première tranche de ses joueurs n’a pas encore renfloué les caisses alors que nous sommes à trois jours de la date butoir du mercato. C’est un vrai casse-tête pour Aïda qui n’a plus à espérer que l’intervention immédiate, et en toute urgence, des autorités locales, notamment celle du wali pour pouvoir lui débloquer, au moins, le «milliard» qui représente le règlement de la première tranche des joueurs ainsi qu’une partie des nouveaux recrutés. Pour l’instant, c’est le grand désarroi chez les Bel-Abbésiens qui ne comprennent pas ce qui frappe leur chère équipe «El-Khadra» comme aiment l’appeler les Bel-Abbésiens depuis sa descente en division «Deux» il y a de cela quatorze années. Ce grand club, au passé historique, ne retrouve plus ses «hommes», même ses enfants le fuient si ce n’est encore quelques-uns qui ont encore cet amour et l’on ne s’étonne pas pourquoi, aujourd’hui la preuve est multipliée par mille. La dernière assemblée que devait tenir Aïda mercredi dernier, au restaurant «Seybouse» n’a pu avoir eu lieu à cause du quorum non atteint, ce qui prouve que ce club si cher à feu «Docteur Hassani Abdelkader» et Larbi Ben Barek, meilleur joueur professionnel des années 40 et 50, est devenu indifférent aux yeux de certains qui, pourtant, inconnus avant leur passage à l’USMBA, et qui se sont faits un nom grâce à ce club, ne daignent plus répondre et se manifester prétextant toujours qu’ils «sont occupés». Leur présence était jugée utile du fait que le club traverse une crise réelle et qu’il y a vraiment péril en la demeure. Ils peuvent proposer des solutions pour sauver l’équipe du danger mais tout cela prouve que cela ne les intéresse guère aggravant ainsi le mal de l’équipe. Heureusement, que d’autres plus soucieux sont là et répondent toujours présent quand il s’agit de l’avenir de l’USMBA, cela prouve qu’ils sont bel et bien de vrais amoureux d’El-Khadra. Et, même s’ils n’ont pas la poche «bien garnie», leur présence et leurs bonnes propositions ne feront toujours que du bien, pour les fans bel-abbésiens, notamment les jeunes, eux qui n’ont pas vu leur équipe parmi l’élite. L’histoire ne pardonnera pas mais elle retiendra ceux qui l’écrivent d’une façon ou d’une autre (objective ou subjective). En attendant la tenue de l’AG et la réaction des autorités locales, y aura-t-il un Bel-Abbésien qui viendra au secours d’El-Khadra et quelle issue verra-t-on pour Aïda ? M. B.