USM Bel-Abbès

L’inquiétude gagne les supporteurs «El-Khadra» s’est inclinée jeudi dernier, lors des seizièmes de finale de la coupe d’Algérie, sur un score lourd (trois à zéro) face au voisin le MC Saïda, dans un derby très disputé, où certains observateurs présents au rendez-vous, nous disaient qu’il ne reflétait pas la physionomie de la partie, du moment que les Bel-Abbésiens ont dominé les débats notamment en première mi-temps. Cependant, cette ampleur de trois banderilles plantées dans la cage du gardien Kadouci a fait le plus mal aux fans d’El-Khadra dont la plupart ont déserté les travées du stade «l’Unité africaine» juste après le penalty réussi par Seguer à la 85’. Cette situation a suscité des interrogations chez les fans qui n’ont pas encore compris ce qui a frappé leur équipe en ce jour de jeudi. Dès leur retour au bercail, et dans les différents fiefs, les interprétations allaient bon train, chacun commentait la défaite à sa manière mais le point le plus commun fut, sans doute, le doigt accusateur porté à l’encontre du changement opéré par le staff technique quand Sennour fut remplacé par Benchergui, à la 69’. Pour certains, ce fut l’occasion pour les Saïdis de jouer plus librement dans l’entre jeu alors que le jeune junior Sennour fut une véritable muraille qui avait bien muselé les joueurs, de milieu de terrain adverse, expliquant que depuis sa sortie, ce fut une véritable passoire. Par contre, d’autres imputent la responsabilité au gardien Kadouci qui avait mal fermé l’angle lors du premier but et fut sans réaction lors du troisième. Pour d’autres fans, le tournant du match fut tout simplement le ratage de Sahraoui en début de seconde période, ce qui amena le contre du premier but. Il faut dire que ces derniers ont, peut-être, raison et le mal de l’équipe se situe dans le compartiment offensif qui reste très timide et inefficace, témoin ce nombre de quatorze buts, qualifié de «faible» par les spécialistes si l’on tient compte des potentialités, en matière de joueurs, qui existent au sein de l’effectif. C’est un vrai casse-tête pour Kaddaoui qui est contraint de trouver des solutions, en toute urgence, pour «secouer» un peu ses attaquants sachant que lors des prochaines confrontations, l’équipe aura à affronter de gros morceaux, trois derbies, en plus des deux leaders, chose qui ne sera point aisée et tout point perdu vaudra son pesant d’or lors du décompte final. Ainsi, Kaddaoui est averti et il appartient aux joueurs de prendre conscience de la tâche difficile qui les attend à l’avenir. «Un homme averti en vaut deux», selon le proverbe. Aux Bel-Abbésiens de prendre leur responsabilité s’ils veulent éviter le scénario de l’an passé. M. B.