Algérie

USM Bel-Abbès



L’APC donne des garanties C’est en présence de MM. Fouad Horri et Zouaoui Talha , respectivement chef de service, chargé des sports au niveau de la DJS et le président de la commission sportive auprès de l’APC, que les travaux de l’assemblée générale de l’USMBA ont débuté avec à l’ordre du jour, la situation du club après la fin de la phase aller. Après les salutations d’usage, le président de l’USMBA, Belkacem Aïda fit un tour d’horizon sur les circonstances qui l’ont poussé à prendre les destinées du club avant de faire une lecture précise de la phase «aller» à l’issue de laquelle son équipe s’est classée à la 10ème place, avec 23 points. Il n’oubliera pas dans ce contexte de remercier ses joueurs qu’il a qualifiés «de professionnels rares» pour avoir joué toute la phase «aller» sans toucher leur première tranche et ce, à cause d’un manque flagrant de finances. Le «peu» octroyé par les pouvoirs publics, seuls bailleurs de fonds de l’équipe, a été déboursé en déplacement, équipement, restauration, primes de matchs, catégories jeunes et créanciers. Il dira, par la suite, qu’il fut déçu par l’absence flagrante pour ne pas dire l’indifférence des opérateurs publics et entrepreneurs de la ville à l’exception de deux ou trois qui ont aidé le club. Passant au point important, il rendit compte aux présents de sa position vis-à-vis des joueurs qui réclament leur argent et ce, à deux jours de la clôture du mercato, une situation qui le préoccupe, a-t-il ajouté, surtout qu’il pense recruter d’autres joueurs alors que les anciens n’ont pas été régularisés. Ainsi, il exposera ce cas aux membres de l’AG pour tenter de trouver une solution, en toute urgence, à cet épineux problème et prendre ensemble une décision pour déterminer les objectifs de l’équipe durant cette phase retour. Il rappellera enfin qu’il y a eu des assurances des membres de l’APC de lui dégager une somme conséquente dans les plus brefs délais. Une fois la parole donnée aux membres de l’AG, M. Abdelkrim Louaguef a présenté à l’assistance, le montant dépensé par Aïda lors de la phase «aller», qu’il qualifiera de «goutte d’eau dans un océan», par rapport aux autres clubs et par rapport à la moyenne que doit consommer un club comme l’USMBA ou tout simplement une équipe de seconde division. Il saluera enfin le courage du président Aïda pour avoir su mettre en confiance ses joueurs durant toute cette période. Il ajoutera qu’il a décidé personnellement de l’aider en prenant en charge les catégories des jeunes. M. Abdellah Mehtougui, l’ex président de l’USMBA durant la saison 1996-1997, est intervenu, par la suite, déclarant que le moment n’est pas venu de régler les comptes mais de sauver l’équipe. Il dira que Aïda a son soutien et que ce dernier doit être assisté par tous. Puis, M. Bensenada Djillali, ex président, détenteur de la coupe d’Algérie en 1991, a, directement, fait savoir au président que son «erreur» était le manque de communication vis-à-vis des supporters. Le club est devant une situation réelle, lancera-t-il, il y a le feu en la demeure. Il faut vite agir ensemble pour l’éteindre. Il rappellera que vu le manque de moyens, il faut se contenter de jouer le maintien et ne pas mentir aux fans, en attendant de terminer la saison et trouver les solutions nécessaires pour revoir les objectifs à la hausse, l’an prochain. Il dira, par la suite, que le bateau est en pleine tempête et il faut le sauver durant ces quatre mois. La stabilité est la meilleure garantie pour une équipe et l’éviction de Aïda n’arrangera pas les affaires du club. Enfin ce sont MM. Mustapaha Hassani, le président aux sept mandats, et Charef Bouazza qui avait fait accéder deux clubs dans une même année, l’USMBA en Nationale «Une» et le MCBA en division «Deux» (ex Régionale) durant l’année 1992-1993, ont été du même avis que leurs amis, proposèrent de créer un comité de réflexion pour revoir les assises du club. Cela pourrait être proposé dès la prochaine assemblée. A l’intervention des supporters qui s’inquiètent pour les départs et arrivées des joueurs, le président a répondu que seul le cas de Chaïb a été un cas de force majeure puisque ce dernier vient de voir ses parents contraints de vider le logement de fonction (MJS) qu’ils occupent à Tlemcen. Il devrait donc signer dans un club qui pourrait lui offrir une somme lui permettant de se procurer un logement pour ses parents. Côté arrivées, il dira qu’il fera signer quelques bons jeunes joueurs et qu’il pourrait avoir des surprises si le problème financier est réglé avant lundi. M. B.


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