Algérie

USM Annaba : Déception et colère des supporters Sports : les autres articles


Depuis avant-hier, lundi, Kamel Mouassa est officiellement désigné à la tête de la barre technique de l'USM Annaba, équipe sociétaire de la Ligue II.
Jusqu'à dimanche, en fin d'après-midi, le toujours président du club, «le démissionnaire» Aïssa Menadi, n'arrivait pas à décider du recrutement d'un des trois noms de techniciens (Latrèche-Slimani-Mouassa) qui lui auraient été avancés. Il a finalement opté pour Kamel Mouassa qu'il connaissait bien, ce dernier qui avait, par deux fois, pris en charge les destinées techniques de l'USM Annaba. Cette décision intervient dans un contexte de pourrissement de la situation du club. A domicile ou hors de ses bases, celle-ci n'en finissait pas de multiplier les mauvais résultats.
En affirmant ne plus pouvoir poursuivre sa mission «dans de pareilles conditions», Khaled Lounici, l'entraîneur qui vient de démissionner a, d'une certaine manière, donné un aperçu sur le mal profond qui ronge la formation annabie. Que pourrait bien faire Kamel Mouassa pour redresser la barre d'une équipe usmiste véritablement à la dérive ' La question est posée par tous les supporters annabis. Ils argumentent la peu reluisante carte de visite de Mouassa, dont les passages au poste d'entraîneur dans différentes équipes de Nationales I et II se sont soldés par des résultats en-deçà des attentes des dirigeants et des supporters. Mouassa, qui devait entamer sa mission hier dans la perspective de la prochaine rencontre à domicile face à Merouana, ne s'est pas départi du même optimisme qu'on lui connaît à chaque arrivée dans un club : «Je travaillerai pour redresser l'USM Annaba. Le championnat est encore long, et nous avons le temps de démontrer que l'équipe a les moyens techniques et physiques individuels et collectifs de s'imposer.»
Il a par ailleurs précisé qu'il travaillera seul, sans préparateur physique ni entraîneur des gardiens de but.
Ce qui n'est pas de l'avis des supporters qui ne jurent que par le départ de Aïssa Menadi. D'autant que des investisseurs ont affirmé par la voix de leur représentant, Hamed Abderazek, être prêts à investir l'argent nécessaire pour bâtir un grand club de football. «Il faudrait pour cela que Menadi et ceux qui l'entourent partent. Telle est notre condition». Cette déclaration de Hamed a suffi pour mettre en ébullition la place publique sportive. Dans les quartiers et cités de la 4e ville d'Algérie, des supporters déçus et très en colère mais stimulés par les propos de Hamed ont menacé de réagir violemment si Menadi persistait à vouloir rester.
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