USM Annaba: Aïssa Menadi insiste sur le manque de finances

En marge de la conférence de presse tenue dimanche au siège de la Tabacoop, animée par Aïssa Menadi, ayant pour thème «Le mode d'attribution de logements» en sa qualité de député, ce dernier a bien voulu nous dresser un tableau sur la situation de l'USMAn. D'emblée, Menadi est revenu sur le mauvais parcours de son équipe à l'issue de la phase aller. «Je ne vous cache pas que la mauvaise entame du championnat et les nombreux points perdus ont eu des répercussions néfastes sur le groupe, du moment que l'accession était notre principal objectif. D'ailleurs, après le match contre le SAM, je n'y croyais plus, mais grâce au travail de Kamel Mouassa, l'espoir est revenu grâce à une succession de bons résultats». A propos du faux pas enregistré à Biskra et mis sur le compte d'un manque de motivation, le premier responsable de l'USMAn dira «que ce revers est tombé comme un cheveu dans la soupe, car une victoire aurait permis à l'équipe d'occuper une bonne position d'attente, d'autant plus que ses concurrents tels l'ASMO, la JSS et le MOC ont été freinés dans leur élan. Il semble que nos joueurs ont manqué de réalisme devant les bois adverses. Mettre cet échec sur le compte d'une absence de motivation, c'est aller vite en besogne, car, même si le nerf de la guerre fait grandement défaut, il n'en demeure pas moins que notre situation est plutôt meilleure, comparativement aux autres pensionnaires de la Ligue 2 où les joueurs ont été régularisés. Concernant toujours les finances, j'estime que le club souffre cruellement de ce problème et je dirai même qu'on est lésés. Sinon, comment expliquer qu'en dépit des appels lancés par la wilaya envers les organismes pour venir en aide au club, on ne voit rien venir. L'APC vient de débloquer une enveloppe de 600 millions de centimes mais qui n'ont pas été virés dans le compte du club. C'est un montant dérisoire alors que d'autres communes contribuent avec des montants conséquents. Pourquoi cette réticence des notables et industriels de la ville?» conclura Aïssa Menadi.