Algérie

Userait-on déjà de dessous-de-table '



Userait-on déjà de dessous-de-table '
Des journaux sportifs spécialisés nous apprennent qu'après avoir accepté de signer en faveur du Mouloudia d'Alger, Faouzi Chaouchi se serait finalement désisté. Les mêmes journaux rapportent que ce renversement de situation serait lié au fait que le joueur aurait demandé 220 millions de centimes par mois au moment où le club algérois lui aurait proposé que 180 millions de centimes.Il y a quelques jours, la Fédération algérienne de football, relayée par la Ligue de football professionnel, a indiqué qu'il ne saurait y avoir, à partir de la saison prochaine, de salaires mensuels au-delà de 120 millions de centimes. Ces salaires concerneront les internationaux en activité ou ceux qui l'ont déjà été comme Chaouchi. Les autres joueurs verront leur salaire mensuel culminer à 80 millions de centimes. Comment se fait-il, alors, que le MCA propose 180 millions de centimes à Chaouchi, sachant qu'un contrat comprenant un salaire de cet ordre sera rejeté par la LFP ' Il se trouve que dans le courant de la semaine écoulée, la presse a fait parler un cadre de Sonatrach, dirigeant au Mouloudia d'Alger, qui aurait affirmé que le club trouvera le moyen de contourner la réglementation du football pour acquérir les joueurs qu'il voudra. Cela veut dire quoi 'Que les dirigeants du MCA seraient prêts à verser des dessous-de-table aux joueurs pour satisfaire leurs doléances en matière de paie ' Ou bien que Sonatrach serait prête à compenser le manque à gagner des joueurs en versant des primes ' Les sommes de 120 millions et de 80 millions de centimes concernent des salaires nets, ayant, donc pris en compte d'éventuelles primes.Les autres compensations sont liées aux performances, étant entendu qu'une équipe lorsqu'elle gagne ou fait match nul à l'extérieur est gratifiée sur le plan pécuniaire. On voit mal Sonatrach accepter de payer des joueurs même lorsqu'ils perdent juste pour parvenir à la somme que ceux-ci ont exigé en matière de salaire mensuel.De toutes les manières, il faudra bien un jour qu'on sache sur quel budget Sonatrach, entreprise publique, puise l'argent qu'elle verse au Mouloudia d'Alger. On parle de sommes émanant des ?uvres sociales de la société. C'est peut-être vrai, c'est peut-être faux, mais on aura du mal à croire que le plus compétent des cadres de cette entreprise peut espérer toucher un jour 180 millions de centimes par mois.




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