Algérie

Usage de la force contre les protestataires



Usage de la force contre les protestataires
Une cinquantaine de militants de partis politiques tunisiens à Paris et d'activistes de la société civile tunisienne ont dénoncé lors d'un rassemblement organisé mardi après-midi à Paris, l'usage de la force contre les protestataires à Tataouine.Le rassemblement a été marqué par une altercation entre des membres de la coordination de soutien aux sitineurs d'El Kamour à Paris et quelques militants de partis politiques. Abdelmajid Gamoun, membre de la coordination a souligné dans une déclaration à l'agence Tap qu'il est "contre toute récupération politique", reprochant aux manifestants "le silence adopté jusque là".Azouz Salem, membre de la coordination du soutien aux sitineurs d'El Kamour à Paris a mis l'accent sur l'indépendance de ce mouvement de citoyens.De son côté, Seddik Ferchichi, membre de la coordination du front populaire France Nord, a indiqué qu'il "comprend le mécontentement des membres de la coordination du soutien aux sitineurs d'El Kamour à Paris". "Toutefois, cela n'empêche que nous avons une responsabilité à assumer", a-t-il affirmé. Ferchichi a dénoncé "le recours à la force et le retour aux anciennes pratiques".Il a appelé à "ouvrir de nouveau le débat et ne pas donner des fausses promesses"l.Pour sa part, Hamdi Taoufik, membre du bureau politique d'EL Joumhouri, a estimé que les demandes des sitineurs d'El Kamour sont légitimes tout en les appelant à ne pas tomber dans le piège de la provocation.Le président de la Fédération des tunisiens pour une citoyenneté de deux rives (Ftcr) a insisté sur les droits légitimes des protestataires d'El Kamour. Il a indiqué que des associations tunisiennes à Paris organiseront mercredi une réunion pour préparer les mobilisations de soutien aux protestataires de Tataouine. Deux hommes d'affaires arrêtés Les deux hommes d'affaires Chafik Jaraya et Yacine Channoufi ont été arrêtés "pour atteinte à la sureté de l'Etat" et mis en résidence surveillée, rapportent les médias tunisiens. Une affaire qui risque de conforter la tentation dominante au sein du gouvernement tunisien de faire une lecture complotiste des protestations sociales.Chafik Jaraya, homme d'affaires controversé et ayant des liens avec les milieux politiques en Tunisie et en Libye et Yacine Chanoufi, ex-douanier devenu homme d'affaire et candidat aux présidentielles de 2014, sont accusés d'être impliqués dans les manifestations de Tataouine, dans le sud-est du pays. La nouvelle a fait sensation en Tunisie où la tension est particulièrement vive en raison des protestations sociales à El-Kamour. Le site pétrolier où des chômeurs organisent un sit-in depuis plusieurs semaines a connu ses premiers débordements violents avec des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.Le climat s'est alourdi à la suite de la mort d'un jeune manifestant à Tataouine tué "accidentellement " par un véhicule de la gendarmerie. Des milliers de personnes ont participé, hier, aux funérailles. Chafik Jarraya, arrêté dans un café des Berges du Lac, à Tunis, écrit un média tunisien serait accusé d'avoir "financé des groupes parmi les sit-tineurs d'El Kamour et des protestataires de Tataouine. ".


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