Récemment, une catégorie particulière de filtres (ou capillaires) pour hémodialyse sont commercialisés à travers le pays. Ces filtres sont composés d'une très ancienne membrane d'hémodialyse, en cellulose, largement abandonnée dans le monde depuis les années 1980 au profit de nouvelles membranes synthétiques, biocompatibles, très bien tolérés et surtout beaucoup plus sûres.Le professeur Farid Haddoum, chef de service de néphrologie et transplantation rénale au CHU Mustapha d'Alger, alerte sur l'usage de ces filtres, qui risquent de causer quelques désagréments aux patients en hémodialyse. Il assure que de nombreux incidents liés à leur utilisation lui ont été signalés par ses collègues exerçant dans les nombreuses unités d'hémodialyse du territoire national.La plupart des incidents sont heureusement mineurs, mais certains ont conduit des patients vers les services des urgences et en unités de soins intensifs.Il rappelle que les patients dialysés, qui font165 séances par an, sont particulièrement exposés aux biomatériaux et il insiste sur la qualité des filtres d'hémodialyse à utiliser.
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Posté Le : 27/09/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com