USA et France, ballet diplomatique en Tunisie

Course-poursuite entre la France et les Etats-Unis d'Amérique sur le terrain tunisien. Après avoir reçu, la semaine dernière, une délégation du Congress américain, venue les sonder à la veille des élections, Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha et son homologue de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, ont reçu, jeudi, l'ambassadeur de France à Tunis.A quelques jours de la visite prévue pour lundi, du Premier ministre, Emanuel Valls, les entretiens du diplomate français avec ses hôtes tunisiens ne pouvaient sortir du cadre des élections qui détermineront la configuration de la future Tunisie, une configuration qui intéresse de très près aussi bien Washington que Paris. La Tunisie pilule de partis. Mis à part les deux "grands", aucune des autres formations politiques n'a reçu, à ce jour, une visite d'officielle étrangère. C'est dire la certitude qu'ont les pays étrangers que les prochaines élections se joueront entre Ennahdha et Nida Tounes.Par ailleurs, le chef du gouvernement, M. Mehdi Jomaâ a annoncé qu'il ne fera pas partie du prochain gouvernement. Dans une interview accordée à l'agence tunisienne de presse TAP, il a dit qu'il était venu pour une année, mais il est resté deux ans. Ainsi, il aura accompli son devoir envers son pays. Toutefois, il n'a pas fermé totalement la porte faisant part de son entière disponibilité à servir son pays chaque fois qu'il sera fait appel à ses "compétences".M. Jomaâ n'a pas précisé sa prochaine destination, mais sera-t-il de nouveau à Total.M. K.NomAdresse email