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USA/ Emprisonnement de Clinton, climat, commerce



USA/ Emprisonnement de Clinton, climat, commerce
Changements n Dans un style déroutant, Donald Trump a adouci sa position sur le climat, hier, après avoir promis en campagne de revenir sur l'engagement des Etats-Unis à ce sujet, dans le cadre d'un grand entretien au New York Times, son média honni.«Je regarde ça de très près. Je reste ouvert sur cette question», a-t-il déclaré au sujet de l'accord de Paris sur le climat conclu fin 2015 par 195 pays.La position du deuxième plus gros pollueur de la planète est cruciale pour que l'accord puisse porter ses fruits et les appels se sont multipliés lors de la COP22 qui vient de s'achever à Marrakech pour que les Etats-Unis respectent leurs engagements.Le milliardaire, qui s'est entouré de responsables climato-sceptiques, avait qualifié le changement climatique de «canular» inventé par les Chinois, bien que le phénomène soit désormais avéré scientifiquement. Lundi encore il avait réitéré sa promesse d'annuler les restrictions sur le charbon, le gaz et le pétrole de schiste.Le président élu a aussi changé d'avis sur son projet de poursuivre sa rivale Hillary Clinton.L'administration de Donald Trump ne poursuivra donc pas plus avant l'enquête sur l'affaire des courriels privés de Hillary Clinton. Pour rappel, lors d'un débat présidentiel, Donald Trump avait affirmé, devant Hillary Clinton, que s'il était élu il demanderait à son ministre de la Justice de nommer un procureur spécial pour enquêter sur l'affaire du serveur privé. «Je pense que quand le président élu, qui est aussi à la tête de votre parti, vous dit qu'il ne souhaite pas continuer à enquêter sur ces accusations même avant d'être investi, cela lance un message très fort, sur le fond et la forme», a déclaré Kellyanne Conway, sur MSNBC hier. Donald Trump reviendrait donc sur l'une de ses promesses de campagne et l'un des slogans qui avait le plus enthousiasmé ses partisans lors des meetings : «lock her up !» (enfermez-la!). Poursuivre les Clinton «diviserait énormément le pays», a affirmé M. Trump. Donald Trump a aussi changé d'avis sur l'usage de la torture qu'il avait pourtant promis de rétablir pendant sa campagne électorale. La torture, interdite sous l'administration de Barack Obama, «ne va pas faire tellement la différence contrairement à ce que beaucoup de gens croient», a-t-il déclaré. Le milliardaire explique avoir changé d'avis à propos de la torture pendant des interrogatoires, y compris la simulation de noyade, après avoir parlé avec le général à la retraite James Mattis, qu'il envisage «très sérieusement» de nommer à la tête du Pentagone. «M. Mattis m'a dit : ?'Je n'ai jamais trouvé ça utile''», a rapporté M. Trump.Par ailleurs, sa politique diplomatique reste elle aussi mystérieuse, quand défilent les prétendants au poste de ministre des Affaires étrangères, comme l'ancien maire de New York Rudy Giuliani ou le chef de file des républicains anti-Trump, Mitt Romney. Dans l'entretien, Donald Trump a survolé la question du conflit syrien et assuré avoir «une perspective différente de tout le monde», sans dire en quoi elle consistait. Donald Trump s'est montré plus passionné sur le conflit israélo-palestinien.Il a affirmé hier qu'il aimerait «être celui qui fera la paix entre Israël et les Palestiniens». «Ce serait une superbe réussite», a ajouté M. Trump, après avoir provoqué la colère des Palestiniens en proposant pendant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.


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