USA

Une fillette de 19 mois est morte brûlée vive dans le four du logement familial, à Houston, au sud du pays, où elle avait été laissée sans surveillance en compagnie de sa fratrie.Des jumeaux de trois ans ont expliqué aux services sociaux que l'un d'entre eux avait placé leur petite s?ur, J'Zyra Thompson, dans l'appareil de cuisson tandis que l'autre l'avait rendu «chaud». Un enfant de cinq ans se trouvait également dans le logement. Raqual Thompson, la mère âgée de 25 ans, doit comparaître lundi prochain devant la justice. Elle est visée par quatre chefs d'accusation de mise en danger d'enfant. Raqual Thompson a raconté à la police qu'elle était sortie avec son petit ami pour aller chercher une pizza et récupérer des médicaments dans une pharmacie lorsque sa fille est morte brûlée vive. Ils n'avaient pas demandé à la grand-mère des enfants, qui vit dans le même bâtiment, de les surveiller. Lorsqu'ils ont regagné le logement, ils ont senti une odeur de brûlé et trouvé trois enfants en pleurs qui pointaient la cuisine du doigt. Le four était renversé, la porte plaquée contre le sol.Grande Mosquée d'Alger?: incendie ce matin à la base de viel Un incendie s'est déclaré ce jeudi matin au niveau de la base de vie du chantier de la Grande Mosquée d'Alger. «Aucune victime n'est à déplorer», a assuré la Protection civile, précisant que «le feu, dont la cause reste pour l'instant indéterminée, a été maîtrisé vers 8h».USA : il avait confessé son meurtre sur Facebook Un homme qui avait annoncé sur Facebook, photos à l'appui, avoir tué sa femme avant de se rendre à la police a été reconnu coupable hier, mercredi, de meurtre par un jury américain. «Je vais aller en prison ou être condamné à mort parce que j'ai tué ma femme, je vous aime mes amis, vous allez me manquer, prenez soin de vous, amis de Facebook, vous allez me voir aux infos», avait écrit sur son profil Derek Medina, 33 ans aujourd'hui, juste après avoir tué sa femme dans leur cuisine. «Ma femme me frappait et je ne vais plus tolérer ces abus, alors j'ai fait ce que j'ai fait. J'espère que vous me comprendrez», avait-il ajouté à propos de son épouse, Jennifer Alonso, 27 ans. Ses avocats avaient plaidé la légitime défense, assurant que Derek Medina avait tiré sur sa femme après des années de mauvais traitements et alors que cette dernière brandissait un couteau en pleine dispute. L'accusation a, quant à elle, avancé que la dispute, puis le meurtre, avaient suivi l'annonce par Jennifer Alonso qu'elle voulait quitter son mari. Elle a souligné l'acharnement de ce dernier, qui a tiré huit fois sur sa femme. Après six heures de délibérations, le jury l'a finalement reconnu coupable hier, mercredi. Derek Medina est resté impassible à l'écoute de ce verdict qui pourrait mener à une peine de prison à perpétuité.Australie?: le Sud?en flammes l Deux personnes ont péri dans d'impressionnants feux de forêt qui ont ravagé le sud de l'Australie et mobilisé près de 400 pompiers. Ces incendies, a priori non criminels, selon les premières invstigations, ont débuté hier mercredi dans l'Etat d'Australie méridionale. Attisées par des vents violents, les flammes se sont propagées sur une quarantaine de kilomètres. Seize personnes ont été hospitalisées, dont cinq dans un état grave ou critique. Une baisse des températures et de la force du vent a aidé ce jeudi matin les soldats du feu à reprendre partiellement le contrôle de la situation. «Nous espérons arriver demain à contenir le feu», a déclaré le responsable des pompiers, en précisant que l'incendie avait ravagé 90 000 hectares de terres, notamment agricoles, et détruit au moins 16 maisons. Il a convenu que ces incendies étaient très précoces, alors que l'été austral n'a pas encore commencé, en raison de sols extrêmement secs en Australie méridionale, et averti que seules des précipitations longues et nourries permettraient de réduire le risque. Les incendies de bush, un mélange de forêts et de broussailles, sont légion en Australie pendant l'été austral. Un incendie provoqué par la foudre la semaine dernière au sud-est du pays a fait quatre morts.Corée du Sud?: le prof forçait son élève à manger des excrémentsl Un professeur d'université de Corée du Sud a été condamné ce jeudi matin à 12 ans de réclusion pour avoir contraint un étudiant à manger des excréments humains et à boire de l'urine pendant une période d'abus physiques et psychologiques qui a duré deux ans. Cette condamnation est de deux ans supérieure à la peine réclamée par l'accusation, pour refléter les «atrocités inimaginables» perpétrées par le professeur de 52 ans dans une affaire qui est en fait «une espèce de meurtre psychologique», a dit le tribunal dans ses attendus. L'accusé, identifié sous son seul nom de famille, Jang, avait été arrêté en juillet dernier lorsque sa victime, un étudiant en design, aujourd'hui âgé de 29 ans avait tenté de se suicider. Les abus avaient commencé lorsque le jeune homme avait été sollicité par l'enseignant pour travailler pour une ONG. Durant l'audience, il est apparu que l'enseignant, aidé par trois autres élèves qui comparaissaient à son côté, avait attaqué la victime à l'aide d'armes diverses, dont une batte de baseball. Ses agresseurs lui avaient mis sur la tête un sac en plastique rempli de gaz au poivre, après quoi la victime avait été forcée de manger des excréments. Le jeune homme a dit à la police qu'il avait toléré ces abus dans l'espoir que l'accusé l'aide à lui trouver un poste d'enseignant à l'université. Tamanrasset?: festival de musique amazighe du 19 au 24 décembrel La 8e édition du Festival national de la musique amazighe, dédié à toutes les variantes de cette musique algérienne, se tiendra du 19 au 24 décembre prochain dans la ville de Tamanrasset. Ce rendez-vous annuel s'est imposé comme un tremplin pour les jeunes troupes de musique du Grand sud mais aussi comme une occasion de mettre en valeur le patrimoine musical traditionnel de la région de l'Ahaggar comme le tindi ou l'imzad. Le festival qui vise à prospecter de nouveaux talents tout en ?uvrant à la préservation d'un pan important de l'identité culturelle algérienne, organise également des spectacles dans les localités éloignées de Tamanrasset comme In Guezzam ou Tahabort. A la même période, la capitale de l'Ahaggar devrait également accueillir le 6e Festival international Abalessa Tin-Hinan pour les arts de l'Ahaggar (Fiataa), la seule manifestation internationale dans le Sud du pays initialement prévue pour le mois de novembre. Très attendu par les habitants de la région -le Fiataa accueille jusqu'à 10 000 spectateurs par soirée-par les touristes de passage dans l'Ahaggar et la quarantaine d'associations culturelles associées à l'organisation. Se déroulant généralement en plein air, dans le site paysager de Tidessi, le Fiataa prévoit, en plus des grands spectacles de musique de la région du Sahel, des ateliers dédiés au tifinagh, aux danses et musiques traditionnelles africaines, aux arts plastiques et à l'artisanat local.Venezuela : un dirigeant abattu en plein meetingl Un dirigeant d'un parti de l'opposition au Venezuela a été tué, hier mercredi, par balles lors d'un meeting de campagne pour les législatives du 6 décembre prochain dans l'Etat de Guarico au centre du pays. «Luis Manuel Diaz, secrétaire général de l'Action démocratique à Altragracia de Orituco vient d'être assassiné par balles», a déclaré un député. «Diaz était à ce moment-là sur une estrade», a indiqué le parlementaire. Cet homicide est l'oeuvre de «bandes armées», a-t-il précisé, ajoutant que l'auteur du coup de feu a tiré depuis un véhicule. La Mission électorale de l'Union des Nations sud-américaines (Unasur), établie au Venezuela depuis la semaine dernière a lancé un appel aux autorités «pour que soit menée une enquête exhaustive sur ce fait condamnable, dans le but d'éviter l'impunité face à cet événement». Les Vénézuéliens voteront le 6 décembre prochain pour élire les 167 députés de l'Assemblée monocamérale contrôlée par le parti au pouvoir depuis 16 ans. La majorité des sondages donnent une large avance à la coalition d'opposition de la table pour l'unité démocratique (MUD), qui pourrait donc remporter la majorité parlementaire pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir en 1999 de Hugo Chavez, décédé en 2013, et auquel a succédé Nicolas Maduro.