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La présidente de la Réserve fédérale américaine Janet Yellen a indiqué avant-hier que la Fed envisageait de nouvelles règles afin de renforcer les capitaux des plus grandes banques parce qu'il subsiste des risques de chocs de liquidités en cas de crise.Dans un discours retransmis par vidéo lors d'une conférence financière à Atlanta, Mme Yellen a prévenu que "les équipes de la Réserve fédérale considéraient activement de nouvelles mesures pour faire face à des risques résiduels sur les marchés de financement à court terme" des entreprises.Elle a précisé que ces mesures s'apparenteraient à "l'obligation de conserver davantage de capital, de financement stable et d'actifs très liquides, sur la base des besoins de financement à court terme" des entreprises et qu'elles s'appliqueraient "seulement aux banques les plus importantes et les plus complexes". La présidente de la Fed a mis en avant une étude du Comité de Bâle qui montre qu'il y a "des gains sociaux nets" dans l'imposition de règlementation supplémentaire visant à se prémunir des risques sur le financement à court terme. "L'étude de Bâle suggère que de resserrer les règles de liquidités (...) est bénéfique pour l'économie". Mme Yellen a en outre rappelé qu'en 2007 et 2008 pendant la crise financière, plusieurs banques comme Bear Stearns et Lehman Brothers n'avaient pas été en mesure de se refinancer, faute de tels financements à court terme disponibles. Les faillites de ces deux géants du refinancement hypothécaire ont été des événements précurseurs de la crise. Les prix à la consommation augmentent plus que prévu Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté un peu plus que prévu en mars, selon les chiffres publiés par le département du Travail. L'indice des prix à la consommation a gagné 0,2% en données corrigées des variations saisonnières alors que la prévision médiane des analystes était une hausse de 0,1%. En mars, l'indice des prix retrouve ainsi le même rythme de hausse qu'en décembre, alors qu'en janvier et février les prix n'avaient progressé que de 0,1%. En glissement annuel et en données brutes, la hausse des prix à la consommation s'établit à 1,5%. En excluant les coûts de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation en mars est également en hausse de 0,2%, tirée par un progrès de 0,3% des prix des loyers. Sur un an, cette inflation dite sous-jacente a atteint 1,7%. Le salaire horaire moyen a décru de 0,3% par rapport à février, à 10,31 dollars, la plus forte baisse en plus d'un an. Cela résulte de l'effet conjugué des rémunérations qui sont restées stables tandis que les prix ont grimpé de 0,2%. En mars, les prix de l'alimentation ont progressé de 0,4% comme le mois d'avant. Ceux de l'énergie sont en recul de 0,1% après un déclin de 0,5% en février. Parmi eux, le coût de l'essence est en retrait de 1,7% et celui du fioul de 2,9%. Sur un an, les prix de l'énergie n'ont augmenté que de 0,4%. Les prix des voitures neuves sont demeurés inchangés. Au rang des hausses plus marquées, les services hospitaliers présentent une augmentation de 0,8% de leurs prix. Selon l'autre mesure de l'inflation basée sur les dépenses de consommation (PCE), très observée par la Fed, la hausse des prix sur un an en février était de 0,9%. La Réserve fédérale (Fed) aimerait voir cette mesure de l'inflation atteindre 2% à moyen terme. Fort excédent des flux de capitaux en févrierLa balance américaine des flux de capitaux investis à long terme est nettement repassée dans le vert en février, selon des chiffres publiés par le département du Trésor. Après avoir affiché un déficit de 2,1 milliards de dollars en janvier, elle a dégagé un fort excédent de 76,5 milliards de dollars en février, d'après les données du ministère.Le solde positif traduit le fait que les Etats-Unis ont attiré davantage de capitaux investis à long terme chez eux qu'ils n'en ont investis à l'étranger. Selon les données du gouvernement, qui ne sont pas corrigées des variations saisonnières, ce rebond tient notamment au regain d'intérêt des investisseurs privés pour les bons du Trésor, considérés comme des placements sûrs.Le solde de leurs achats et ventes de ces titres a débouché sur un excédent de 75,9 milliards de dollars en février, contre 16,1 le mois précédent. En termes géographiques et en données brutes, la Chine (Hong-Kong inclus), reste le premier détenteur d'obligations du Trésor américain, même si le pays a légèrement réduit son exposition (-0,2% sur un mois) à 1433 milliards de dollars. Le Japon arrive en deuxième position avec 1210 milliards de dollars, suivi, pour le deuxième mois consécutif, par la Belgique avec 341,2 milliards de dollars. Hausse plus forte que prévu des ventes au détail en marsLes ventes au détail aux Etats-Unis ont augmenté plus fortement que prévu en mars, selon les chiffres publiés par le département du Commerce.L'indice des ventes des détaillants et restaurants établi par le ministère a augmenté de 1,1% par rapport à février en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrés. La prévision médiane des analystes tablait sur une progression de 1%. C'est la plus forte augmentation depuis septembre 2012, précise le ministère.En outre, les ventes du mois précédent ont nettement été révisées à la hausse pour présenter une augmentation de 0,7% au lieu de 0,3% initialement estimé.Le rythme des ventes au détail était tombé en territoire négatif en décembre (-0,3%) et en janvier (-0,7%) du fait des conditions hivernales difficiles.Sur un an, les ventes au détail de mars, qui totalisent 433,9 milliards de dollars, sont en augmentation de 3,8%. Sans le secteur automobile, les ventes de mars sont en progression de 0,7%, les ventes d'automobiles et de pièces détachées ayant grimpé de 3,1%. Les chiffres des ventes au détail donnent une première idée de l'évolution des dépenses de consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance économique américaine. Elles ne fournissent toutefois qu'une information partielle dans la mesure où les Américains consomment davantage de services. Quasiment tous les secteurs de la consommation étaient dans le vert à l'exception de l'électroménager (-1,6%) et des ventes de stations-services (-1,3%).Parmi les secteurs en progression figurent les grands magasins (1,9%), le secteur des matériaux de construction (1,8%), l'ameublement et l'habillement (1%), les bars et restaurants (1,1%) et la vente par internet et par correspondance (1,7%).




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