Algérie

US Hammam Bou Hadjar - Mezouar Baghdad (ex-dirigeant)


«Nos footballeurs sont doués dès leur enfance»Venu superviser son fils, footballeur stagiaire, au centre de formation de Draria, lors du regroupement au CREPS Aïn El-Türck , Mezouar Baghdad, frère du mouloudéen Arafat, s’est approché de la VO pour annoncer une bonne nouvelle aux éventuels recruteurs de jeunes talents, tel Pierre Garonnaire, l’ex-prospecteur de l’AS St-Etienne de l’époque des Rocheteau, Larqué, Carnus, Bosquier, tous dénichés dans les petits clubs des environs. Malheureusement, cette race de dénicheurs, n’est pas légion en Algérie où ce n’est qu’en seniors, que le recrutement commence. Discuter avec ce monsieur, a été réel plaisir tellement Mezouar Baghdad parvient à vous convaincre, arguments à l’appui, que Hammam Bouhadjar est un vivier, de gamins pétris de qualités pouvant rivaliser avec les ex-stars du terroir tels Bensaoula, Meçabih et l’actuel Mezouar Arafat. Suivons-le. - Quel bon vent vous a amené au CREPS de Aïn El-Türck ? - Mon fils, Ahmed étant stagiaire au centre de formation de Draria et scolarisé au lycée sportif d’Alger, a été convoqué pour ce tournoi et j’ai dû l’accompagner durant ces vacances, de Hammam Bouhadjar à la corniche oranaise. - Que voulez-vous annoncer M. Baghdad ? - Franchement et depuis des années, notre ville jamais cessé d’enfanter des jeunes ultra doués dès leur enfance. Certains ont réussi une brillante carrière après l’adolescence jusqu’en équipe nationale et d’autres, très nombreux, sont restés sur les terrains vagues. - Comment l’USHBH n’arrive-t-elle pas à en profiter pour accéder plus haut ? - Le grand problème chez nous au club, c’est la jeunesse de l’effectif de chaque saison et il est très rare de voir ces mêmes éléments former une équipe durant quatre à cinq saisons, tellement les nouveaux signataires sont nombreux, en début de saison. Ensuite, la majorité des joueurs est inexpérimentée pour jouer le titre, et la pression du public finit toujours par les affaiblir, psychologiquement. - Revenons aux jeunes très doués, voulez-vous ? - Il suffit de faire un tour au niveau des quartiers où, heureusement, les terrains vagues existent toujours. Des rencontres interminables ont lieu, tous les jours et ces compétitions font la joie du public ainsi que des équipes qui ont gardé ces traditions d’inter quartiers. A partir de là, n’importe quel sélectionneur pourra puiser dans ce filon de jeunes footballeurs pétris de qualité. Il est difficile de convaincre ces jeunes étoiles et de les orienter vers des clubs. Pour eux, c’est comme au Brésil où les meilleurs sont adulés dans leur quartier. - Mezouar, que conseillez-vous aux sélectionneurs ? - Je leur dirai qu’ils sont les bienvenus à Hammam Bouhadjar pour superviser ce qui n’existe pratiquement pas dans les grandes villes, des talents incroyables et qui feraient le bonheur des grands clubs si l’on prend soin d’eux à l’état naturel.
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