Outre le bain au hammam, la première semaine après l'accouchement avec tout le rite ancestral convenant à cette première sortie de la nouvelle maman et de son bébé, on apprend, cela reste à vérifier, que les Algéroises d'antan emmenaient leurs enfants sur la plage. Elles les ensevelissaient dans le sable jusqu'au cou au moins pendant une heure. Une superstition qui protégerait l'enfant des calamités de la vie et lui ouvriraient les portes de la chance. S'agissant des autres usages tout aussi crédules, on apprend que certaines mamans en voulant protéger leur progéniture du mauvais ?il, n'hésitaient pas à accrocher au vêtement du petit des amulettes où elles introduisent une patte de hérisson, une tête de caméléon, des os de tortue, des griffes de lion, des bris de défense de sanglier. Les enfants de sexe masculin étaient plus enclins à être préservés du mauvais ?il. Les gris gris les plus opérants auraient été des becs d'aigle entourés d'or ou d'argent, des chapelets de coquillages de mer, des carrés en argent où sont martelés des chapitres du Coran. Le garçon par qui était assurée la descendance, après avoir allaité le sein de sa mère, était remis à une esclave « chrétienne » de la famille. A noter que les vertus bénéfiques de la « khamssa », cette main porte-bonheur, encore prisées de nos jours, étaient largement répandues dans la société algéroise il y a plus de cinq siècles.
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Posté Le : 25/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : L N
Source : www.horizons-dz.com