Avec 25 points engrangés durant cette phase aller, la bande du duo
Souici-Boughezoula peut qualifier son bilan de positif et le pari de jouer un
jour avec un effectif à 100% biskri est en passe de se concrétiser et ce grâce
aux efforts consentis par un groupe de personnes dont Mohamed Menoubi, en
particulier, un dirigeant dont on peut vanter les mérites pour avoir oeuvré
depuis près d'une décennie au sein des catégories jeunes avec les techniciens
Hadjouri, Mabrouki, Souici, Zekour, Boughezoula, Khelili, Khoualed... Ce groupe
aura cueilli les fruits de leur labeur en offrant à l'US Biskra deux fleurons,
Rachid Mehaia et Naceredine Khoualed qui feront figures de stars et qui font
aujourd'hui les beaux jours de la JSM Béjaïa pour le premier et l'USM Alger
pour le second.
Grâce au travail de prospection
et de formation, les entraîneurs de l'ombre que sont les Bouziani, Hamlaoui,
Najib Houhou, Lessoued..., qui emboîtèrent le pas à leurs prédécesseurs, ont
réussi dans leur mission puisque plus de 22 joueurs du cru défendent
aujourd'hui les couleurs locales. La phase aller est là avec sa statistique
pour démontrer, si besoin est, que le joueur biskri est aussi valable
techniquement que ces «stars» qu'on importait à prix d'or. Sur 17 matches
joués, l'US Biskra version Souici en a gagné 7 dont 2 hors de ses bases. Cet
effectif qui se singularise par une grande solidarité de groupe a redonné la
joie de jouer à un Hichem Merezga qui, de remplaçant dans l'effectif de la
saison précédente, s'est vu propulser meilleur buteur de la D2 avec 9 buts à
son compteur ! Au fil des rencontres et des performances réussies hors de le
leur base, les Biskris découvrent avec fierté les Khoualed Larbi, Djerboue,
Grairi, Debili, Lakhdari, Heriet, Messaoui, Fedies, Zernadji, Gaha et autres
Djaider, Charrouf Bouzidi... qui étaient d'illustres inconnus il y a quelques
mois seulement.
Cependant à chaque médaille son
revers et ces joueurs qui sont passés du grade de supplétif à celui de titulaire
indiscutable, exigent un peu plus d'égard d'autant plus que les caisses du club
ont été renflouées par la wilaya, l'APC, l'APW. Ne voyant rien venir, ils
boudent déjà la reprise et remettent leurs revendications sur la table. Par
ailleurs, le dernier match face au MOC s'est joué dans une ambiance viciée et
le coach Souici aurait exigé l'assainissement financier avant le démarrage du
stage prévu durant la trêve. Le président Mekihel est dans une mauvaise passe.
Même si des sponsors ont atténué le malaise de la crise financière en offrant
des primes de matches, le problème reste posé, car la première tranche reste à
compléter pour les uns et à verser entièrement pour les autres. Il est certain
aujourd'hui que les joueurs locaux, informés de cette situation, qu'ils sont
loin d'avoir générée, ne peuvent se contenter de promesses et sont même à
l'écoute de propositions venues d'ailleurs. Une prise de conscience s'impose.
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Posté Le : 15/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : HL
Source : www.lequotidien-oran.com