Algérie

US Biskra : Le choix des hommes



La nouvelle saison se profile déjà à l'horizon et la maison USB bouge, telle une fourmilière. Elle s'active, par la grâce de Dieu et d'un homme providentiel nommé Amouri Larouci. Un entraîneur vient d'être engagé, mais pour la grande majorité des Biskris la mission du nouveau venu Kourdi Majdi ne sera donc pas de tout repos. Par ailleurs l'environnement administratif de la section demeure encore une inconnue et les promesses d'une assise pérenne pour le club n'ont jusque-là pas été tenues et si pour la direction du club, le nom du président sortant est remis sur la sellette, celui qui devra diriger la section reste encore inconnu. Faut-il rappeler que la section foot n'a plus de président depuis le départ de Eymen Khereddine en 2005 (!!!) et c'est ce qui a souvent créé des distorsions dans la gestion de l'USB. En l'absence d'une présence régulière à leurs côtés la saison écoulée, les joueurs ont pris des libertés jusqu'à fomenter des coups bas contre le club qui les emploie, mais le président souvent absent ou évitant de se montrer car ayant souvent les poches vides, cette situation encourageait les sociétaires à persévérer «dans leur option» jusqu'à mettre le club à leurs pieds. Des matchs bizarrement «mal joués» dans les villes de Batna, Béjaïa, même à Biskra, en passant par des présences aux entraînements en tenue civile, retards volontaires dans la reprise des entraînements, jusqu'aux grèves. En somme, tout avait été décidé et appliqué par un groupe trop souvent libre de ses mouvements. De tels comportements ne devraient plus avoir droit de cité aujourd'hui car l'USB s'est fixé pour la prochaine saison, un objectif ambitieux et pour l'atteindre le sérieux et le dévouement au club doivent être sans faille. Les bailleurs de fonds doivent désormais choisir leurs collaborateurs parmi ceux qui aiment le club, des hommes qui honorent la ville de Biskra et sa réputation de cité généreuse, des hommes qui ne seront pas là juste pour gagner une prime de match sans effort. Il n'est plus question d'engager des hommes à tout faire mais des hommes efficients quitte à leur assurer une paye, des hommes qui doivent demeurer sur place même quand la direction du club change de main. La situation du club abandonné par «son président» démissionnaire avant même la fin de la saison sera-t-elle tolérée encore une fois ? Afin que toutes ces dérives de gestion et bien d'autres, encore inconnues du grand public, ne remontent plus en surface, le club biskri se doit d'être pragmatique dans le choix des hommes qui cadreront avec la politique de modernisation du club que comptent instaurer Amouri et son groupe.






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