La défaite enregistrée face au PAC n'a rien d'une surprise pour ceux qui
ont suivi le parcours de la préparation du groupe biskri. Celle-ci a été
entamée tardivement à Oum El-Bouaghi, suivie d'un séjour à Alger dans un climat
vicié où le stage pré-compétitif, qui a commencé sans la désignation d'un
entraîneur en chef, ne pouvait avoir un grand impact sur la forme des joueurs.
Outre ces mauvaises conditions, il faut signaler les luttes intestines pour le
choix de l'entraîneur. Certains étaient pour Sahraoui, d'autres préféraient
Sebaâ, au moment où les joueurs réclamaient leur dû. Avec un effectif remanié,
constitué essentiellement de joueurs locaux sans grande expérience, vu leur
jeune âge, tous ces ingrédients négatifs ont grandement influé sur la
formation, qui n'a pu faire front contre le PAC, lequel, lui, a maintenu son
ossature. Boughezoula, entraîneur adjoint et préparateur physique, devenu
entraîneur en chef par la force des choses, a accepté la mission jusqu'à la
nomination d'un coach. Mais le provisoire dure. On est loin de l'époque où les
techniciens se bousculaient aux portes de l'USB lorsque les dirigeants biskris,
très présents aux côtés de leur équipe, offraient aux joueurs les conditions
nécessaires, accentuant l'intérêt de toute la population de la région et
introduisant la joie dans les foyers les plus reculés de la région. On montait
de Ouargla et d'Illizi, certains n'ont pas hésité à traverser la Méditerranée
pour voir l'USB jouer. Aujourd'hui, c'est l'indifférence. Ni la défaite, ni les
problèmes du club, ne paraissent en mesure de secouer les responsables, qui
avaient fait cette saison des calculs sur la base de l'année sabbatique,
c'est-à-dire une année sans relégation. Mais, après la clôture des signatures,
la vision des choses a changé. Arrêtant difficilement sa liste de 25 joueurs,
le président biskri a été désagréablement surpris par le revirement de la LNF
qui a entériné les doléances des autres clubs pour faire marche arrière et
autoriser la rétrogradation de deux clubs en Inter-régions.
Mis devant le fait accompli, le
président Mekihel se trouve dans une situation compliquée, dont il est
difficile de prévoir le dénouement. Avec pour seul soutien les deniers publics,
il ne peut même pas recruter les deux joueurs autorisés par la réglementation
et devra attendre une embellie financière prévue au mois de septembre. D'ici
là, la formation biskrie accueillera l'AB Marouana en quête de rachat après sa
défaite face au MOC et effectuera deux déplacements à l'ouest, à Arzew et à Aïn
Témouchent. Un dur programme en plein mois de Ramadan en vérité.
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Posté Le : 19/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : H L
Source : www.lequotidien-oran.com