Algérie

US Béchar-Djedid Beaucoup de volonté, peu de moyens


Le football du Sud est-il victime de sa situation géographique ? C'est en tout cas l'impression qui se dégage si l'on tient compte des problèmes dans lesquels les clubs de cette région se débattent. A titre d'exemple, l'US Bechar Djedid, selon son président de section football Missoum Abdelkrim, vit actuellement une situation catastrophique. «Nous gérons l'ingérable. Nous n'avons que notre courage et notre volonté pour éviter à ce club le forfait et la déperdition de ces jeunes qui, en dépit du manque de moyens, ont montré qu'ils n'ont rien à envier aux joueurs d'autres équipes mieux nanties à tous points de vue», commence-t-il par dire. Afin d'étayer cette affirmation, notre interlocuteur nous a fait savoir que le championnat des jeunes à Bechar n'a pas encore démarré. Au sein de l'équipe de Bechar Djedid, on tente, contre vents et marées, de tenir le coup dans le championnat «Inter-régions Ouest» où le club se contenterait du maintien. Dans ce registre, les responsables ont été unanimes pour reconnaître le travail effectué par l'ex-coach Cherifi Abdelkader que l'on n'a pas pu maintenir à son poste en raison du manque de moyens financiers et qui a été suppléé par un ancien joueur, Djilali Louafi pour le reste du championnat. D'après les dirigeants de l'USBD, cet objectif relatif au maintien n'est guère une tâche aisée. Pourquoi ? «Sincèrement, nous disposons d'un groupe capable d'assurer le maintien, mais nous sommes confrontés à un problème crucial, à savoir que nous sommes lésés par l'arbitrage. Comment peut-on travailler avec ces conditions que je qualifie de lamentables. Nous demandons à certains arbitres, qui nous ont carrément «détruits» à Bechar même, de nous considérer seulement à notre juste valeur», nous a affirmé Missoum Abdelkrim. Ce dernier déplore également le manque de finances, ce qui les empêche de faire face aux nombreuses charges du club. A titre d'exemple, selon ce même responsable, un seul déplacement coûte un minimum de 10 millions de centimes et où les joueurs passent dans la plupart du temps la nuitée dans des auberges sans aucun confort. «Exceptés les 240 millions de centimes émanant de l'APC et du Fonds de Wilaya, nous n'avons reçu aucun centime pour cette nouvelle saison. A propos de transport, il y a un seul bus pour quatre clubs de Bechar, l'ESB, l'USBD, la JSB et le MC Debdeb», conclura-t-il. Dommage, c'est le moins que l'on puisse dire pour cette sympathique formation du quartier populaire de Bechar Djedid qui recèle en son sein de bonnes individualités qui méritent une meilleure prise en charge par les autorités concernées.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)