uro-visi : Trop forts pour la CAN, trop forts pour l'Euro

Des entraîneurs de presque toutes les Fédérations nationales affiliées à l'UEFA assistent à l'Euro.
Des entraîneurs de presque toutes les Fédérations nationales affiliées à l'UEFA assistent à l'Euro. Ils ne sont pas là juste par politesse, afin d'honorer leur hôte et faire la fête du foot européen. Ils sont là avant tout pour travailler. C'est quoi, donc, le travail d'un entraîneur qui n'est pas concerné par la compétition ' Regarder, observer, analyser, disséquer et synthétiser. C'est qu'il y a des choses à découvrir : nouvelles tendances de jeu, forme des sélections présentes, évolution de styles. Et qu'on ne dise pas qu'il suffit de se mettre devant sa télé pour voir tout ça ! Rien ne vaut, pour un entraîneur, que d'être dans la tribune et suivre le positionnement de chaque joueur et son déplacement avec et sans ballon. La caméra, elle, ne suit que les joueurs qui ont le ballon. Des entraîneurs venus des quatre coins du monde ont payé pour être présents à certains matches, sacrifiant même une partie de leurs vacances. Que dire, alors, des entraîneurs consultants ! Ils joignent l'utile à l'agréable, enrichissant leurs données et leur background tout en étant payés. Quel beau métier ! Et les Algériens dans tout ça ' Il n'y en a point. On ne sait pas s'ils n'ont pas pu ou n'ont pas voulu être présents à cet Euro pour y apprendre. Déjà que personne parmi eux n'avait daigné se déplacer au Gabon et en Guinée équatoriale pour suivre les matches de la CAN... Non, vraiment, nos entraîneurs sont trop forts pour de vulgaires matches de la CAN ou de l'Euro.