Algérie

Urgences medicales et penurie de consommables : Qui est responsable ; l'Etat ou le citoyen '


Urgences medicales et penurie de consommables : Qui est responsable ; l'Etat ou le citoyen '
Avant de culpabiliser l'Etat et à travers lui le secteur sanitaire que nous ne défendons pas ici, il y a lieu de citer un exemple, à savoir qu'avant de prescrire une ordonnance à un malade, on l'ausculte pour diagnostiquer le mal dont il est atteint pour pouvoir lui prescrire le traitement approprié.
Partant de cet exemple, nous nous sommes rapprochés des services des urgences médico chirurgicales (U.M.C) de Tigditt pour pouvoir déterminer et situer les responsabilités de chacun. Cependant, il est judicieux de préciser que par définition, les U.M.C ne doivent prendre en charge et traiter que les cas très graves qui nécessitent une urgence et non pour une consultation normale. A cet effet, nous avons entamé nos investigations sans pour autant se faire remarquer. Notre mission était d'observer les médecins en plein exercice ainsi que l'afflux et le comportement anarchique et l'esprit malveillant de certains citoyens afin de pouvoir différencier les vrais malades des pseudos malades imaginaires dans le but d'établir un constat qui s'est avéré amer et faire un diagnostic sur le tas et qui n'est pas reluisant sur la situation réelle qui prévaut aux services des urgences. L'équipe de garde des médecins qui exercent la nuit débute entre 20h300mn et 21h00. Dès leur arrivée, les cabinets de consultation sont assiégés par un grand nombre de malades venant de tous les quartiers de la ville et même de la périphérie et parfois même des villages avoisinants. Malgré la présence des éléments des services de sécurité ainsi que les agents de sécurité relevant du secteur sanitaire, les pauvres médecins sont débordés et travaillent difficilement devant l'impunité et le mauvais comportement de certains qui veulent passer en consultation avant les autres. Durant toute la semaine, l'afflux des malades commence plus ou moins normalement jusqu'à 23h00 mais ce n'est que vers minuit que se déclenche l'anarchie. Par contre, le calvaire des médecins, du personnel para médical ainsi que des agents chargés de la sécurité est constaté durant les week end et les jours de fêtes où c'est le débordement. On en voit de toutes les couleurs, à savoir que subitement arrivent des blessés très graves suite à des accidents mortels de la route qui parfois par manque de spécialistes et de matériels pour une technique de pointe qui pourraient sauver certains blessés sont évacués illico presto vers le CHU d'Oran et même vers des centres spécialisés à Alger ou à l'étranger. Par ailleurs, d'autres blessés leur parviennent et c'est le gros lot à savoir celui des agressions à l'aide de coutelas, de hache et l'utilisation d'autres armes blanches contre d'honnêtes citoyens pour les voler ou bien en raison de batailles rangées contre deux gangs d'où résultent des morts et des blessés graves auxquels fait face l'équipe de médecins qui vivent durant chaque garde dans le stress et l'insécurité car la plupart du temps, ils se font agresser par ces malades qui parfois sont sous l'effet de la drogue ou de psychotropes bien que c'est devenu monnaie courante dans la société mostaganémoise. Mais ce qui est décevant et ridicule jusqu'à la bêtise, c'est de voir que certains énergumènes se ramènent aux urgences pour une piqure de moustique et demandent à ce qu'on leur fasse une injection, un autre se présente car il prétend qu'il a la migraine et exige qu'on lui administre une bouteille de sérum. Quant au troisième, il vient pour changer son plâtre parce qu'il est mouillé etc.. Alors que d'autres centres sont ouverts durant la journée, mais ces malades imaginaires préfèrent les U.M.C de Tigditt. Mais si c'était payant comme chez le privé, ces derniers ne s'aventureront jamais à y aller car le plâtre est à 3000,00da chez lui. Et c'est tout le problème de la gratuité des soins dans le secteur public. Donc, par ces comportements négatifs, ces personnes privent d'autres malades qui ont en vraiment besoin. Les services des urgences consomment approximativement 400 seringues jetables par jour sans parler des autres produits consommables. En conclusion, l'Etat a une part de responsabilité dans tout cela. Le citoyen à son tour est plus responsable de cet état de fait par son incivisme, sa mauvaise foi par le gaspillage et le profitage. Quand, le citoyen deviendra t-il un jour mur, responsable et changera de mentalité '
Perdus pendant 4 jours en haute mer L'actualité des harragas fait aussi état d'assistance de 11 harragas par un navire de commerce en plein large, le 15 de ce mois. Ceux là avaient pris départ vers l'éldorado ibérique, depuis la plage de Bahara dans la commune d'Achacha à 101 km à l'Est de Mostaganem. Or, après que le guide ait perdu le nord, la barque s'est vue en train de dériver sans aucun repère, pendant 4 jours et 4 nuits, sans eau ni nourriture pour ses occupants. Ils ne durent leur salut qu'à un navire marchand qui passait dans les parages, avant de les remettre aux gardes cotes.
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