Algérie

Université: Un observatoire pour suivre «l'employabilité des diplômés»



Le recteur de l'Université des Sciences et des Technologies Houari Boumediène (USTHB), Pr Djamal-Eddine Akretche, a annoncé, hier, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3, que son institution s'emploie à la création d'un «observatoire des diplômés» de l'université pour «suivre l'employabilité des diplômés», mais également pour «ajuster régulièrement les formations en fonction de la demande du marché du travail».«Nous travaillons sur la mise en place d'un observatoire des diplômés de l'université, qui pourra suivre les diplômés et ajuster régulièrement les formations en fonction de la demande du marché du travail», affirme Pr Akretche, précisant que cela permettra de suivre l'employabilité des diplômés et évaluer la compatibilité des formations offertes par l'université avec les emplois recherchés dans les divers secteurs industriels et économiques.
L'intervenant révèle avoir organisé récemment un «conseil de direction» au niveau de l'USTHB au cours duquel «ont été installés des bureaux de liaison «universités-entreprises». «J'ai demandé à des enseignants de former des groupes et d'aller taper aux portes des entreprises dans la zone industrielle de Oued Semar», a précisé Pr Akretche.
Le recteur de l'université de Bab Ezzouar a aussi affirmé que «beaucoup d'entreprises privées peuvent se développer grâce aux compétences et aux formations de l'USTHB».
Par ailleurs, M. Akretche a expliqué qu'à partir de cette année, pour les «filières spécifiques» du baccalauréat, comme le «Génie civil» et le «Génie des procédés» (anciennement Chimie industrielle), «il y aura la possibilité pour les bacheliers de ces filières de s'inscrire directement».
Cette nouvelle démarche de l'Enseignement supérieur est de «permettre à des bacheliers qui ont passé trois années du lycée dans une spécialité de poursuivre dans une même filière», ajoute le recteur de l'USTHB.
Le même intervenant a indiqué que la volonté du secteur c'est d'arriver à «équilibrer» le nombre d'étudiants en sciences et technologie avec les autres filières. Il s'agit, précise-t-il, d'arriver à 50% dans les filières des sciences et technologie et 50% dans les filières des sciences humaines et sociales, «parce que tout espoir de développement est basé sur ces spécialités».
La problématique se situe également, note l'intervenant, dans «les capacités d'accueil». «Parce que si nous n'avons pas atteint ces 50%» c'est aussi en raison des capacités d'accueil dans les universités ainsi que «l'encadrement adéquat». «Il y a aussi que les filières scientifiques et technologiques demandent plus de moyens et du matériel sophistiqué qui coûte relativement cher», dira-t-il rappelant à ce propos «l'effort très important de l'Etat pour l'acquisition de ce matériel».


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