Algérie

Université Rabah Bitat


Université Rabah Bitat
Le vernissage d'une exposition et une conférence sur les ?uvres algériennes de Fernand Pouillon, ont eu lieu hier à l'université Abdelhamid Mehri (Constantine 3) de Ali Mendjeli, animés par Myriam Maachi-Maiza, enseignante à l'EPAU, qui prépare sa thèse de doctorat intitulée : l'architecture de Fernand Pouillon ou quand la composition devient pittoresque.Dans sa communication, Meriem Maachi-Maiza a établi dès le départ un climat favorable au débat. Elle a su intéresser au sujet les jeunes étudiants du département d'architecture qui étaient présents à cet événement organisé par l'institut français de Constantine. La conférence s'est basée sur les ?uvres réalisées par l'architecte français, tout en faisant le point sur les bâtisses de l'Est algérien, entre autres les hôtels El Mountazah et Seybouse de Annaba, chefs d'?uvre d'architecture.«Il y a beaucoup de leçons à apprendre de ces chefs d'?uvre, qui représentent bien la mentalité de Pouillon», a précisé Myriam Maachi-Maiza. Pouillon est le père de Diar Saâda, Diar El Mahsoul, et Climat de France à Alger, dont l'architecture nous fait vivre les lieux, car ces cités ont été conçues par rapport au paysage. Un vrai exemple de vision préalable pour nos futures architectes.Constantine et PouillonConcernant la relation de Pouillon avec Constantine, la conférencière a confié à El Watan que mise à part la cité universitaire des garçons à la cité Zouaghi, qui porte son nom, l'architecte français avait un premier contact avec Constantine dans les années 1970. Le ministère du Tourisme avait demandé à Pouillon de faire des hôtels un peu partout en Algérie. Il était prévu donc la réalisation à Constantine d'un hôtel à l'emplacement de l'ancienne caserne des Sénégalais, dans le quartier de Bardo.«Mais hélas, il y avait un problème fondamental de sous sol, car il y avait beaucoup d'eau», précise la conférencière. «Face à ce problème, il avait commencé avec son équipe à faire des pieux, un sondage du terrain, et même un drainage, mais cela n'a pas suffit, et finalement ils étaient contraints d'abandonner le projet», poursuit elle.Le second rapport était avec la vieille ville. «Il avait rêvé de travailler sur la restauration de la vieille ville, malheureusement cela n'a pas pu se faire». Pouillon est une personne qui veut faire parler du patrimoine. Il adorait l'histoire. Il habitait une vieille bâtisse «la villa des Arcades» à Alger, qu'il a rénovée, tout en préservant le génie des lieux.


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