Algérie

Université Mentouri Les choses rentrent dans l'ordre



Les séances de négociation marathoniennes entre l'administration de l'université Mentouri et les représentants de la section syndicale UGTA, qui se poursuivent depuis l'annonce de suspension de la grève prévue le 14 janvier dernier (cf. Quotidien d'Oran du 15 janvier 2008), commencent à donner des résultats concrets dans la voie du règlement de l'ensemble des problèmes portés par la plate-forme de revendications, composée de 18 points, que les travailleurs de l'université avaient adressée au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique le 23 octobre 2007. Ainsi, et selon des sources proches du syndicat UGTA de l'université Mentouri, les deux partenaires sociaux sont parvenus à un accord pour le renouvellement de la convention signée avec l'organisme de la médecine du travail, laquelle était gelée pour des raisons restées inconnues du syndicat jusqu'à ce jour. D'autre part, les représentants syndicaux sont arrivés à un accord avec le rectorat pour la récupération des établissements commerciaux situés à l'intérieur du campus Mentouri, dont la gestion reviendra désormais à la structure des oeuvres sociales des travailleurs, après que celle-ci fut longtemps dévolue à l'administration de l'université. Selon un responsable au sein de la section syndicale, le service des oeuvres sociales des travailleurs engagera prochainement la procédure de récupération des loyers, qui restent impayés depuis deux ans, auprès des locataires de ces locaux. Aussi, et selon la même source, la cantine des travailleurs située à l'entrée de l'université, rétrocédée aux travailleurs, bénéficiera de travaux de réfection et d'aménagement qui seront exécutés et pris en charge par les services des moyens généraux de l'université. Signalons que cette structure de restauration a subi des dégradations par suite de sa fermeture par décision administrative voilà bientôt huit ans. A rappeler que les négociations en cours ont débuté lorsque le recteur de l'université a décidé d'appeler le partenaire social à l'ouverture d'un dialogue pour discuter des 18 points contenus dans la plate-forme de revendications, et ce juste à la veille du déclenchement du mouvement de grève précédemment cité. Les relations entre le syndicat et la direction de l'université connaissaient alors des moments de tension, provoquée surtout par «la marginalisation des représentants des travailleurs et leur exclusion des réunions de la commission paritaire pour le recrutement du personnel administratif, même en qualité d'observateurs, conformément à l'engagement pris par le recteur et consigné dans le procès-verbal de la réunion tenue entre les deux partenaires en date du 9 novembre 2006 », soutiennent les travailleurs. Ce point, considéré comme essentiel par le syndicat, avait conduit à la dégradation de leurs relations et provoqué un durcissement de la position de la section syndicale, qui a abouti à une escalade dans la tension entre les deux partenaires, au point où les travailleurs et leurs représentants sont arrivés à revendiquer carrément le départ du recteur et de son équipe administrative comme condition sine qua non à un apaisement du climat social à l'intérieur du campus Mentouri.


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