Algérie

Université : Les étudiants orientés vers Sétif ne lâchent pas prise Bejaia : les autres articles


Université : Les étudiants orientés vers Sétif ne lâchent pas prise                                    Bejaia : les autres articles
Les regrettables incidents qui ont éclaté dernièrement à l'université de Sétif dans le sillage de la grève des étudiants issus de la wilaya de Béjaïa suscitent de la gêne dans les administrations rectorales des universités de ces deux wilayas.
Ils ont dicté le déplacement le 25 octobre d'une délégation du rectorat de l'université Abderahmane Mira de Béjaïa, conduite par le recteur, M. Djoudi Merabet, jusqu'à Sétif pour rencontrer son homologue de l'université Ferhat Abbas et tenter de désamorcer un conflit qui s'installe et qui a appelé l'implication même des parents des étudiants.Se faisant accompagner par les radios locales, Soummam et El Hodna, les deux recteurs ont appelé les étudiants protestataires à rejoindre les amphis tout en minimisant l'ampleur du mouvement.
«65% des étudiants de Béjaïa sont dans les amphis» a déclaré M. Salhi Salah, recteur de l'université de Sétif, pour qui les incidents de mercredi 19 octobre, émaillés par de la casse, ne sont que la conséquence d'«un malentendu entre certains étudiants». «La sécurité est assurée autant qu'un bon encadrement» a-t-il tenté de rassurer sur les ondes des deux radios. Mais les protestataires qui tiennent à leur revendication, comme ils l'ont fait savoir lors d'un nouveau sit-in, tenu cette fois-ci devant le siège de la wilaya de Béjaïa jeudi, posent aussi un autre problème : celui de la langue d'études.
1200 étudiants, qui s'attendaient à trouver des places pédagogiques au département SEGC (sciences économiques, sciences de gestion et sciences commerciales) de Béjaïa, ont été orientés vers Sétif. 1800 autres ont été envoyés vers d'autres universités dont ceux inscrits en Droit l'ont été vers Jijel.A la différence des seconds dont les études en Droit sont en langue arabe dans les deux universités, les 1200 étudiants sont frustrés de ne pas avoir la possibilité de faire leurs études en économie en langue française à l'université de Sétif.
Ils exige leur inscription dans leur wilaya d'origine où le département de SEGC est l'un des rares, sinon le seul dans le pays, à assurer un cursus en langue française.
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