D’ailleurs, Abdelhamid Djekoun, recteur de l’université Mentouri, s’est appuyé sur un potentiel de plus de 1700 chercheurs, 80 laboratoires de recherche, 265 projets de recherche et plus de 3000 post-graduants pour souligner « l’impérieuse nécessité de jeter les bases solides d’un partenariat utile, se fondant sur des programmes d’incubation ciblant particulièrement la promotion et le développement des PME ». Animée par d’éminents spécialistes nationaux et français, cette rencontre dédiée au rapprochement entre les pôles universitaires et économiques s’est articulée autour de trois grands axes : le coaching personnalisé et le processus d’incubation, la formation, l’information et la mise en relation entre les différents partenaires et enfin l’intégration des projets dans le milieu socio-économique. Plusieurs chercheurs issus des universités de Grenoble, Marseille, Mulhouse et Strasbourg ont mis en évidence le fait que le processus de l’incubation est un engagement des plus sérieux exigeant des compétences, de gros moyens financiers et une organisation des plus pointues. Certains intervenants estiment qu’en amont de ce processus, les conditions ne sont pas encore réunies pour espérer des résultats probants à court terme. Par contre, selon eux, en l’état actuel des choses, les chances d’aboutir sont plus grandes s’agissant de la mise en place de pépinières en aval du processus de mise en place de l’incubateur. Un point de vue conforté par un exposé du directeur de l’Ansej qui a relaté l’expérience de cet organisme en matière de développement des pépinières à l’échelle de Constantine, une expérience qui compte l’adhésion de 50 entreprises en exploitation et 20 porteurs de projets auxquels l’Ansej assure des mesures d’accompagnement et entre autres l’assurance d’un coaching tout au long du processus de création de l’entreprise et la mise à disposition de locaux adaptés à leurs activités.
Posté Le : 11/12/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : A. B.
Source : www.elwatan.com