Université Emir Abdelkader: De nouveaux locaux pour les laboratoires de recherche

Le programme de réhabilitation des quatre baraques, qui servaient auparavant de bureaux administratifs pour la direction de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader de Constantine (USIC), opération qui va être lancée incessamment, risque de changer de nature, nous a confirmé hier le directeur de l'USIC, le Dr Abdallah Boukhalkhal. Selon ce dernier, «nous avons observé l'état général de ces locaux et nous avons constaté que leurs structures ont été fragilisées par le temps et par les intempéries».

A partir de ce constat, a expliqué le directeur de l'université, une réflexion a été engagée et a abouti à la conclusion qu'il serait plus judicieux et plus économique de les démolir complètement et de rebâtir de nouveaux locaux plus solides et plus fonctionnels.

«Cette idée est en train de faire son chemin, a assuré M. Boukhalkhal, et la direction de l'université va solliciter une expertise des locaux par le contrôle technique de la construction (CTC) avant d'opter définitivement pour l'une ou l'autre formule».

Selon notre interlocuteur, les formalités administratives concernant l'opération de réhabilitation ont été bouclées avec l'acquisition de l'acte de propriété, l'adoption du projet par la commission des marchés, l'élaboration des études et la désignation de l'entreprise chargée des travaux.

Pour rappel, la tutelle de l'USIC, en l'occurrence la direction de la recherche scientifique du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a dégagé une enveloppe de 2O millions de dinars pour l'opération de réhabilitation de ces locaux situés à proximité de l'antenne régionale de l'entreprise de la télévision, ENTV. Bien entendu, ce montant serait revu à la hausse au cas où l'option de démolition/reconstruction remporte l'adhésion des décideurs. Il faut signaler, enfin, que les nouveaux bureaux vont être destinés à regrouper les différents laboratoires de recherche et les chercheurs de l'université. «Ces derniers, a expliqué encore M. Boukhalkhal, sont éparpillés actuellement et hébergés dans les différents bureaux des instituts, tout en se promenant avec les attachés-cases contenant leurs dossiers de recherche. Et cette méthode, il faut en convenir, est très peu pratique pour faciliter la tâche des chercheurs de l'USIC, lesquels, depuis longtemps déjà, avaient exprimé le souhait de disposer de bureaux spécifiques et spacieux».