Les résidentes de la cité universitaire de Hasnaoua II ont fermé le siège des 'uvres sociales depuis une semaine.
Les résidentes de la cité universitaire de Hasnaoua II, appelée communément Bastos, ont procédé, depuis plus d'une semaine, à la fermeture du siège de la direction des 'uvres universitaires de Hasnaoua (DOUH). Elles contestent l'installation du nouveau directeur de leur résidence qui devait commencer ses fonctions depuis la semaine dernière. Selon les protestataires, « depuis l'ouverture de cette résidence en 1998, les directeurs qui se sont succédé ont été placés ou parachutés par la tutelle, dans l'opacité la plus totale, n'obéissant à aucune loi, ni contrôle. C'est la loi du plus fort », ont-elles souligné. « Le premier responsables la DOUH, au lieu de voir comment améliorer la situation des étudiantes, n'a pas trouvé mieux à faire que de rappeler un directeur qui a été déjà, par le passé, relevé de ses fonctions sous la pression de la communauté estudiantine », précisent encore les membres du comité de la cité en question qui ne veulent apparemment pas lâcher prise avant de voir leur revendication sérieusement prise en charge.Elles interpellent, ainsi, le directeur général de l'ONOU, Office national des 'uvres universitaires, à agir dans l'optique de venir à bout de ce bras de fer qui risque de perdurer. D'ailleurs, elles menacent, disent-elles, de recourir à d'autres actions du terrain si leur revendication n'est pas acceptée. « Malgré notre action, l'administration continue toujours à faire la sourde oreille et veut installer un ancien directeur contesté par toutes les résidentes », ont-elle ajouté dans une déclaration rendue publique par le comité de Bastos. De son côté, M. Amri, directeur des 'uvres universitaires de Hasnaoua, nous dira : « Nous sommes en train de négocier avec les membres du comité pour trouver un terrain d'entente et faire en sorte que la solution puisse être favorable aussi bien pour les étudiantes que pour l'administration. »Pour M. Taleb, le nouveau directeur de Hasnaoua II, « il n'y a que quelques étudiantes qui contestent mon installation. Elles sont manipulées d'autant plus qu'elles avancent le prétexte de justice alors que j'ai été acquitté aussi bien par le tribunal que par la cour de Tizi Ouzou. Pourquoi quand il s'agit de la réintégration des autres personnes, personne n'en parle », s'est-il interrogé avant d'ajouter : « Je suis déjà passé comme directeur de la même cité mais il n'y a jamais eu contestation. Aujourd'hui, je ne comprends pas pourquoi ces filles s'acharnent contre moi. Aucune des membres de ce comité ne m'a déjà connu en qualité de directeur de cité. Si elles me reprochent quelque chose qu'elles exhibent des preuves concrètes. Il faut souligner aussi que les travailleurs des cités, que ce soit ceux affiliés à l'UGTA ou bien au SNAPAP, dénoncent les agissements de ces étudiantes car, ils savent bien qu'elles sont manipulées, rien de plus. »Par ailleurs, les étudiants de la cité universitaire de Boukhalfa ont enclenché, mardi dernier, un mouvement de protestation pour réclamer le renforcement de la flotte du transport universitaire car, ils estiment que les bus qui assurent les dessertes entre les campus sont vétustes. D'autre part, rappelons que la coordination syndicale des résidences universitaires centre de Tizi Ouzou, sous l'égide de l'UGTA, avait observé, il y a dix jours, une grève de trois jours, avec la fermeture du siège de la direction des 'uvres universitaires centre, sis à M'Douha. Ils demandent, entre autres, à travers cette action, l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs.
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Posté Le : 25/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hafid Azzouzi
Source : www.elwatan.com