Algérie

Université de Tizi-Ouzou



Rien ne va plus entre les étudiants et les Oeuvres universitaires Les étudiants de l’université de Tizi-Ouzou sont montés au créneau pour faire part de leur mécontentement devant la gestion des Oeuvres universitaires et exiger le départ de la directrice de la DOU de Hasnaoua. Rassemblés autour de la Coordination locale des étudiants (CLE), les étudiants mènent une contestation des plus soutenue contre la directrice des Oeuvres universitaires de Hasnaoua, exigeant son départ. Les comités autonomes structurés dans la CLE maintiennent ainsi le bras de fer avec l’administration. La grève décidée par la Coordination, qui s’achemine vers la paralysie totale de l’université Mouloud Mammeri, semble, pour les étudiants, le dernier recours. Selon la CLE, «ce sont les agissements de la directrice des Oeuvres universitaires de Hasnaoua qui ont fait réagir les étudiants.» Et de citer, notamment, la qualité de vie dans les cités universitaires, notamment la restauration, le manque de chambres et le transport, surtout pour les filles «dont certaines habitent des villages carrément inaccessibles à partir de leur chef-lieu de commune, ces villages n’étant guère desservis par le transport public. Le bus universitaire s’arrêtant au niveau du chef-lieu de commune.» «C’est, comme le préciseront des étudiantes de Maâtkas, le cas des filles des villages de Berkoukas, d’Ighil Aouène et de Tizi-Tzouguert qui seraient contraintes, si rien n’est fait, de laisser tomber leurs études par manque de transport ou de chambres. «En plus de cela, poursuivent les responsables de la CLE, à Boukhalfa, un amphithéâtre conçu pour 300 places accueille actuellement 800 étudiants dont la plupart suivent les cours debout.» Lors des actions conduites la semaine écoulée par la CLE, on nous a signalé que des accrochages ont mis aux prises les agents de sécurité et les étudiants, ce qui n’est pas pour arranger les choses. Des blessés auraient même été recensés parmi les étudiants lors de ces échauffourées. La situation qui est de plus en plus critique risque de s’envenimer davantage à tout moment. Récemment, le directeur général de l’ONOU s’est déplacé à Tizi-Ouzou pour essayer de faire entendre raison aux étudiants, mais sans y parvenir tant les doléances des uns et l’engagement des autres restent aux antipodes.


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