Algérie

Université de Tizi-ouzou



Les étudiants réclament le départ des responsables du département amazigh Les étudiants du département amazigh de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou étaient hier en effervescence sur le campus de Hasnaoua. Le bras de fer les opposant aux responsables du département dure depuis maintenant plus d’un mois et ne cesse de connaître des rebondissements qui risquent fort de compromettre l’avenir immédiat des étudiants. Ces derniers reprochent les méthodes de gestion qualifiées d’»hasardeuses» et d’»irresponsables» des affaires du département. En débrayage depuis le 8 mai, ils demandent le départ du chef du département et son adjoint, exigence appuyée d’une pétition signée par plus de 700 étudiants sur les 800 de ce département. Ces doléances étant restées sans écho, les étudiants ont occupé des bureaux du chef de département, de façon à appuyer leurs revendications contenues dans la plate-forme de 30 points tournant autour des moyens à mettre en œuvre afin de relancer la recherche et de soutenir les travaux. On peut citer ainsi l’exigence du renforcement de l’enseignement des dialectes berbères, la prise en charge du module de notation et du module d’expression et traduction pour la promotion de la 3ème année, ainsi que celle du module de grammaire corrective et de grammaire comparée et du module de littérature maghrébine algérienne, la dotation du département en salles d’Internet et de machines, l’amélioration du service de bibliothèque, etc. Autant de demandes qui semblent dénoter l’importance accordée par les étudiants à la formation. Hier matin, la situation a failli dégénérer lorsqu’un étudiant se serait fait agresser par un agent de sécurité à l’intérieur du département. Fort heureusement, les membres du comité estudiantin, présents sur les lieux, s’étaient interposés car la situation, à un certain moment, risquait fort de déraper et de verser dans la violence. A ce propos, le comité estudiantin dira: «Les responsables veulent nous entraîner sur le terrain de la violence, ce que nous refusons, mais nous demeurons plus que jamais mobilisés pacifiquement afin de faire aboutir nos doléances.»


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