Université de M'Sila : Développement d'un parapheur numérique

Première dans les établissements d'enseignement supérieur algériens, l'université de M'sila vient de mettre en ?uvre son parapheur numérique ou e-parapheur pour dématérialiser le traitement des processus documentaires internes au niveau des entités de l'établissement. Il s'agit d'une interface unique et utilisable par tous qui commande le circuit de validation d'un document au format numérique jusqu'à son visa électronique : http://num.univ-msila.dz/E_signature/public/login.Cette organisation électronique du circuit d'un bout à l'autre des flux de documents administratifs, y compris le courrier interne, constitue un outil capital d'un système d'information d'administration électronique, en permettant la dématérialisation complète de flux documentaires.
Le parapheur numérique de l'université de M'sila, utilisant le réseau Intranet de l'établissement, réalise les fonctionnalités telles que la gestion de l'arrivée et de départ des courriers, la nature du document, l'objet, le visa, l'identité de l'émetteur et du récepteur, le suivi de l'état d'avancement, l'accès à l'historique de traitement du courrier, la validation, le rejet, la saisi des réponses, l'archivage électronique et encore.
Le parapheur est doté également d'un moteur de recherche de courrier. Cet outil a le même objectif que le parapheur papier ; il contient l'ensemble des documents soumis à validation et donc à la signature. De plus, le parapheur électronique répond aux exigences de confidentialité, de sécurité, de traçabilité et de productivité. Il est accessible par l'ensemble des services. Il s'agit alors d'un outil pouvant être utilisé par l'ensemble des personnes qui se trouvent dans le circuit de validation d'un ou des documents.
Il faut rappeler que l'université de M'sila, dans son schéma directeur numérique SDN 2020/2021, programme le renforcement de la dématérialisation de ses processus administratifs. Plusieurs axes sont prévus dans la mise en ?uvre progressive du déploiement d'une gouvernance numérique. Le premier consiste en l'implémentation d'une gestion électronique des dossiers (GED) incluant la numérisation des documents, leur traitement, leur mise à la disposition de la communauté via des règles de droits d'accès. Le second utilisera les fonctionnalités de la GED pour l'automatisation des processus administratifs guidés via un circuit électronique. Le troisième axe aborde les aspects de dématérialisation des circuits des parapheurs par l'introduction de la signature et du parapheur électroniques.
D'après le Dr Heraguemi Kamel Eddine, directeur du numérique à l'université, la démarche vise à simplifier les pratiques administratives, avec notamment la réduction des imprimantes et de copieurs. Le projet, soutenu par le recteur de l'université, le Pr Kamel Baddari et son staff, a réuni plusieurs objectifs : pouvoir accéder aux documents, renforcer la dématérialisation, partager et échanger. L'intérêt d'une telle démarche est la simplification pour l'établissement et ses personnels, la réduction des dépenses, le gain financier par la suppression du papier.
Ce volet est étroitement lié à un autre projet. Il s'agit de la mise en place d'espaces collaboratifs, afin de faciliter l'échange de documents, le travail inter-directions ou encore la constitution de référentiels documentaires fiables et uniques, a ajouté le directeur du numérique. Le parapheur numérique représente un moyen décisionnel qui apporte une meilleure réactivité et efficacité lors du traitement des processus documentaires.
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