Algérie

Université de Guelma



Université de Guelma
La section de la coordination du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) de Guelma a manifesté son mécontentement face au climat d'insécurité et les menaces d'agression physique contre des enseignants de l'université 8 mai 1945 de Guelma.Une situation qui a incité le Cnes à tenir mardi dernier un sit-in devant la faculté des sciences et de la technologie (ST), en solidarité avec le docteur Kechida Sihem. Ainsi, dans un descriptif des faits dont nous détenons une copie, l'incident remonte à une des surveillances en ST en 2009, lorsque le Dr Kechida, ainsi que trois de ses collègues, ont échappé à une agression physique par des étudiants.Contre toute attente, le rapport établi par les concernés à l'adresse de l'administration sera classé sans suite, malgré toutes les réclamations, selon les propos des responsables du Cnes. «Depuis, la victime a subi un véritable harcèlement, avec des questionnaires sur des surveillances hors de son département (en ST)», lit-on dans le même document. En clair, son refus d'assurer des surveillances sans réquisition officielle, pour des raisons d'insécurité, lui ont valu trois sanctions infligées (ponction sur salaire, perte d'un échelon et blâme), alors que le règlement n'autorise qu'une seule sanction par faute, s'il y a réellement faute (ce qui n'est pas le cas). Contacté à ce sujet le professeur Hicham Tebbikh, coordinateur du Cnes affirme que l'administration n'a eu aucune réaction non seulement face à cette situation, mais n'a pas réagi au sit-in des enseignants.Sollicité pour nous donner plus de précisions, le Dr Mohamed Nemamcha, recteur de l'université 8 mai 1945 de Guelma, a réfuté toutes les allégations et déclarations du Cnes. «Le docteur Kechida a refusé par écrit un travail (surveillance d'examen). Elle a été sanctionnée et je vous affirme qu'il n'y a eu aucune pression de l'administration. Les enseignants ne sont pas payés pour rester à la maison. Ils doivent, non seulement, gérer les étudiants sur tout les plans, mais aussi les accompagner jusqu'aux délibérations, surveillances d'examens inclus », a-t-il déclaré.




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