Université de Djelfa : Les organisations dénoncent la fermeture des portes du dialogue !

Des organisations estudiantines de l'université de Djelfa Ziane Achour ne cessent de dénoncer la situation lamentable qui prévaut dans cette université, tant au niveau pédagogique que social.En effet, le Mouvement national des étudiants algériens (MNEA) a égrené dans un communiqué rendu public, un chapelet de doléances, dont la fermeture des portes du dialogue par le premier responsable de l'université. «Depuis son installation à la tête de cette université, le recteur n'a pas organisé une réunion officielle avec le partenaire social !», lit-on sur ce communiqué dont nous avons une copie.
L'absence de dialogue est qualifié, selon lui, de «gravissime». «Nous avons décidé, juste après les vacances, de recourir à un mouvement de protestation pour dénoncer le silence de ce responsable et personne ne pourra nous en empêcher», nous a affirmé Houa Abdelkader, représentant de cette organisation.
Ce dernier dénonce également le conflit existant entre le recteur et le directeur des études et dont les étudiants sont victimes «Ce conflit a de graves répercussions sur l'étudiant, notamment au niveau des opérations de transfert et de la négligence de leurs dossiers.
Cela en raison du fait que l'administration de l'université travaille seule sans se soucier des demandes des étudiants», précise-t-il. Le doyen de la faculté de technologie dicte ses lois ! Les titulaires du diplôme d'études universitaires appliquées (DEUA) qui veulent s'inscrire en 3e année LMD dans la faculté de la technologie dénoncent les obstacles administratifs qui entravent l'affichage de la liste.
«La commission chargée d'étudier les dossiers des DEUA voulant poursuivre leurs études pour l'obtention d'une licence LMD avait fait son travail, en préparant , dans ce contexte, une liste de 30 étudiants, mais le doyen de cette faculté, de connivence avec d'autre enseignants, bloque arbitrairement son affichage !» nous a déclaré Zayouach Abdallah, représentant de l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA).
Ces diplômés se plaignent de la fuite en avant de l'administration de l'université et de sa mauvaise volonté à prendre ses responsabilités pour trouver une solution juste et rapide à leur problème.