Ainsi, malgré les délais raisonnables (3 mois) accordés au nouveau directeur des ?uvres universitaires de la wilaya et la mise sous mandat de dépôt du précédent, la situation ne s?est point améliorée. La cité 3 se trouve être mitoyenne de la nouvelle cité 7 devant accueillir les athlètes des Jeux africaines. Pour ne pas avoir à s?offrir à la curiosité des visiteurs, un mur de clôture a été construit et le poste de police a tout simplement disparu, obligeant les étudiants à emprunter l?entrée d?une autre école. Même l?arrêt pour le transport a été déplacé de quelque 600 mètres ! A la cité des Rosiers, les étudiants manquent pratiquement de tout et l?excès de zèle du directeur de la cité, avec confirmation de son supérieur hiérarchique, ne facilite point le travail et l?ambiance. Douches et foyer sont « absents » ; les économies de bouts de chandelles ont fait que la cité 6 a dû se contenter durant trois semaines de repas froid et trois cités manquent de véhicules d?urgence. Petits trafics de pain sec pouvant rapporter jusqu?à 2500 DA au magasinier d?une seule cité à la revente alors que, et l?idée des étudiants donne à méditer, « les femmes de ménage manquent cruellement de gants pouvant facilement être achetés avec ces reventes », selon quelques représentants des étudiants. Ces derniers revendiquent l?obligation de laisser les réfectoires ouverts jusqu?au 12 juillet et le maintien en circulation des bus, une quarantaine, mis à l?arrêt sur ordre du directeur de wilaya.
Posté Le : 03/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Mekfouldji
Source : www.elwatan.com