Algérie

Université de Biskra : Protestation des enseignants en sciences politiques


Craignant la mort préméditée du département des sciences politiques du pôle universitaire de Chetma, de l'université Mohamed Khider (UMK) de Biskra, des enseignants et enseignantes en sciences politiques se sont rassemblés, hier matin, pour dénoncer la non-orientation de nouveaux étudiants dans cette filière pour l'année universitaire 2018-2019, dont le coup d'envoi sera donné le 18 du mois en cours, a-t-on constaté.Les protestataires ont bloqué le portail du pôle universitaire de Chetma et arboré des panneaux et des pancartes signifiant leurs récriminations et inquiétudes de voir se dissoudre le département des sciences politiques de Biskra fondé en 2012 et doté d'un encadrement technique, administratif et professoral de qualité. «Par des canaux non officiels, nous avons appris que le ministère de l'Enseignement supérieur menait une opération de restructuration des universités et la création de pôles universitaires régionaux spécialisés. Dans ce cadre, il paraît que le département des sciences politiques de Sétif, créé en 2012 et manquant d'encadrement pédagogique, a été maintenu, tandis que celui de Biskra est voué contre toute logique à la disparition, vu qu'aucun nouvel étudiant n'y a été inscrit cette année.
Sur quels critères reposent ces choix des responsables ' Visiblement, notre département court à la fermeture, nos emplois sont en danger et nous demandons des explications précises de la tutelle», a confié l'un des manifestants. «Alors que nous nous attendions à être félicités pour le travail remarquable mené par le département des sciences politiques de Biskra pour former des dizaines d'étudiants aux sciences politiques et juridiques, on apprend que notre département risque de disparaître d'ici 3 ou 4 ans. Nous sommes vraiment abasourdis par cette nouvelle.
Nous nous attendions à ce que l'UMK soit renforcée par l'ouverture d'un département d'études médicales, or nous assistons à son appauvrissement du fait de l'amputation prochaine, inexpliquée et gérée en catimini par les hauts responsables, de son département des sciences politiques», a ajouté une professeure en droit international, laquelle est apparemment outrée et déconcertée par cette affaire mettant en danger sa carrière.
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