Algérie

Université de Belgaïd à Oran Les étudiants bloquent l'accès au campus


Université de Belgaïd à Oran                                    Les étudiants bloquent l'accès au campus
Ils étaient très matinaux hier, les étudiants de la faculté de Droit du pôle universitaire de Belgaïd, arrivés en masse dès 7h du matin pour fermer et bloquer l'accès au campus seule solution, selon eux, pour obtenir un dialogue avec l'administration et exposer leurs revendications. Surpris, agents de sécurité, personnel administratif, enseignants et étudiants des autres facultés, n'ont pu pénétrer à l'intérieur de l'enceinte universitaire ; ce qui occasionnera quelques échanges vifs entre étudiants grévistes et non grévistes.
La route longeant l'entrée de la faculté s'en est trouvée d'office bloquée. Ce n'est qu'en fin de matinée que les étudiants acceptèrent de rouvrir les grilles, après que promesse leur fût donnée pour des réponses concrètes à leur revendications. En fait, à l'origine de ce mouvement de contestation, le refus de l'administration d'accorder le rachat aux étudiants de Droit de 2e et 3e année, alors que ceux de 1re année ont vu leur cursus validé selon les grévistes avec des rachats jusqu'à 30 points : 'ils ont eu des rachats jusqu'à 30 points ce qui fait qu'ils sont tous passés en seconde année. Nous, nous n'avons même pas eu droit à un rachat d'un point où garder ne serait-ce qu'un module en dette', explique un étudiant. Pour les contestataires, cette situation est voulue pour imposer le système LMD et casser ceux qui suivent encore le système classique comme à la faculté de Droit.
Par ailleurs les étudiants tiennent à dénoncer, pêle-mêle, les pratiques qui règnent à la faculté de Droit, affirment-ils, tels que le favoritisme, les interventions, ou encore le fait que certains enseignants délivrent la même note pour tous les examens quelque soit le travail produit : 'si tu a 10 au S1 toutes tes notes durant l'année resteront à 10 ! Est-ce que cela est possible , clame une jeune étudiante. Nos interlocuteurs ont encore expliqué que ce recours au blocage du campus a été décidé par dépit puisqu'aucun responsable n'a daigné les écouter : 'c'est maintenant qu'ils sont venus nous voir nous demandant un délai d'une semaine pour régler nos situations' et de se donner rendez-vous pour la semaine prochaine avec cette menace d'un autre blocage du campus. Sur place nous n'avons pas pu rencontrer les responsables du campus.
D. LOUKIL
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