Algérie

Université de Béjaïa : Nouvelles conventions signées avec les entreprises


Le deuxième forum L'université et le monde productif, organisé par l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa, les 2 et 3 juillet derniers, a vu la signature de nouveaux contrats de partenariat avec les entreprises. Des conventions cadres ont été conclues avec l'Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG), l'Eepaad, Verital et l'ENG, l'entreprise nationale du granulat. Une convention annexe (l'accord cadre est déjà ancien) a été également signée avec l'entreprise minière Ferphos. Le texte plus spécifique confie ainsi deux projets de recherche au laboratoire de traitement des matériaux généraux de l'université Abederahmane Mira. Un accord de projet de coopération est scellé également avec Naftal. Au total, ces nouvelles signatures portent à 20 le nombre de conventions contractées par l'université de Béjaïa. Celle-ci enregistre dans le même élan une promesse de recrutement de 20 nouveaux diplômés. La manifestation, qui a intéressé une trentaine d'entreprises en 2007, a attiré cette année une cinquantaine d'opérateurs venus des quatre coins du pays.Le même nombre de participants est venu des différends segments universitaires (laboratoires de recherche, clubs scientifiques, services audio-visuels,'). Cet intérêt croissant pour le développement des relations dynamiques entre l'institution de formation qu'est l'université et le monde de la production ne fait cependant pas oublier qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir pour rendre effectif le partenariat. Les participants se sont ainsi accordés à relever l'implication timide des opérateurs économiques en milieu universitaire. M. Mohamed Taibi, directeur de l'Agence nationale de valorisation de la recherche et de développement, a souligné la faiblesse de l'investissement des entreprises dans la recherche. En programme interne, les entreprises ne concèderaient que 3% de budget à ce chapitre. Aussi pour booster ce segment, une enveloppe de 100 millions de dinars est allouée par l'Etat dans le plan quinquennal 2008-2012.Quatre pôles scientifiques et technologiques d'excellence configurent la carte universitaire nationale alors qu'un montage financier qui implique les sociétés financières, le fonds de garantie et les dispositifs de soutien est prévu pour prendre en charge des programmes incitatifs. Il reste que sur cet aspect, des entreprises semblent avoir bien avancé et leurs exemples méritent d'être cités. Le groupe Cevital, selon le 2e responsable de l'unité de Béjaia, M. Méghati Mustapha, (lui-même ingénieur en chimie industrielle formé par l'université de Béjaïa), compte dans son organigramme un encadrement à 90 % issu de l'université de Béjaïa. En plus de bourses accordées à des étudiants, les représentants du groupe étaient là pour « dénicher » les nouveaux majors de promos en vue de pourvoir quinzaine de postes dans l'immédiat en chimie industrielle et en génie des procédés, apprend-on encore. Cevital envisage également, selon M. Selim Rebrab, DG de la même unité, le lancement de son propre centre de recherche et développement pour canaliser les formations sur des cursus intéressant plus les technologies et les techniques managériales mises en application par l'entreprise. Ce qui va de pair avec un partenariat avec l'université, qui consiste globalement à accompagner des profils et à proposer des thèmes de recherche. De son coté, Ferphos, qui passe d'une production de 800 000 tonnes en 2005 à 2500 000 tonnes en 2008, veut accompagner cet essor productif par l'injection de ressources humaines de « haut niveau » indique le directeur central des ressources humaines M. Azzedine Boutella.
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