Algérie

Université de Béjaïa



Université de Béjaïa
Ils sont jeunes, créatifs, pleins de vitalité, assez talentueux et professionnels pour qu'on les débarrasse du qualificatif d'amateurs pour les décorer, à raison, du galon de filles et de garçons de métier.On parle de membres du Club les amis de la photographie de l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa, dont les collections sont dévoilées au grand public à travers leur exposition Big Expo qu'ils ont organisée au campus Targa Ouzemmour de la même université. Dès le départ, l'exposition Big Expo a tenu toutes ses promesses, en particulier celle d'emmener le public «dans une promenade poétique, entre nature et culture, où les scènes urbaines, les portraits et les paysages dialoguent et prennent sens». Ils s'appellent Lamriou Imane, Bensaci Koceila, Sad Salem, Lila Meskia, Saâdi Radia, et bien d'autres, tous des mordus du cliché, une passion qui les a regroupés au sein de leur club créé, nous dit-on, en 1995 grâce auquel la photographie a pénétré et a de bons jours devant elle dans le milieu universitaire béjaoui. Big Expo, une première initiative où le groupe a exposé des collections de diverses thématiques à l'unisson, ce qui lui doit l'épithète anglaise Big, a drainé des foules.Dans une salle bien éclairée qui ne désemplit pas de hordes d'étudiants et d'étudiantes qui affluent entre deux cours, sont exposées plus de 120 photographies bien encadrées et adroitement accrochées à des supports conçus pour. Le public déambule dans les travées de la salle le regard alternant les ?uvres, sous les orientations et commentaires des jeunes photographes, disponibles et dévoués. On prend tout son temps pour admirer les clichés en contre-jour de Koceila Bensaci, prises dans le grand sud, ses photographies en macro (gros plan statique) dédiées à la nature, donnant à voir des fleurs, des arbres, des insectes et autres ; on roule de grands yeux pour celles de Salem Sad qui, lui, a mis la main sur le Light-painting, un concept en vogue actuellement dans le monde de la photographie, où lumières et mouvement de diaphragme (vitesse de fermeture et d'ouverture) se mêlent pour donner un tout contrasté de lumière et d'obscurité, ses ?uvres en méthode HDR (superposition de trois prises dans une seule photographie), dont il connaît et maîtrise toutes les subtilités.On s'extasie devant des portraits d'hommes et de femmes immortalisant, non des personnalités, mais des citoyens lambda plongés dans leur train-train quotidien? La nature et les paysages de la wilaya de Béjaïa, son riche patrimoine architectural historique (Toudja, ancienne ville de Béjaïa) y sont fortement représentés aussi grâce à l'objectif de Lamriou Imane, qui en fait son credo au moment où les insensibilités des autres n'en connaissant pas la valeur.




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