Algérie

UNIVERSITE D'ETE DU RAJ À BEJAIA



UNIVERSITE D'ETE DU RAJ À BEJAIA
"Pour une participation effective et efficace de la jeunesse dans la gestion des affaires publiques", tel est le thème générique de l'université d'été de l'association Rassemblement action jeunesse (RAJ), qui se tient du 4 au 6 septembre 2014 au camp de vacances Mamtours de Tichy, une station balnéaire située à une vingtaine de kilomètres à l'est de la ville de Béjaïa.Près de 150 jeunes, âgés entre 18 et 35 ans, dont des étudiants, des acteurs associatifs et syndicaux, des militants des droits de l'Homme et du mouvement féministe, venus des quatre coins du pays, ont pris part à cette rencontre qui se veut un espace de débat et de réflexion autour des questions d'actualité, notamment celles liées au rôle de la jeunesse algérienne dans la vie politique à la lumière du développement technologique.Selon les organisateurs, cette université d'été s'inscrit dans le cadre d'une stratégie visant à "lutter contre la dépolitisation de la jeunesse, potentiel humain et force de changement et du progrès démocratique et social, à la sensibiliser à la nécessité de s'organiser et de s'investir dans la lutte politique, citoyenne et pacifique". Pour eux, l'objectif étant de se faire entendre, de se faire comprendre, de se faire représenter et de participer dans le processus de prise de décision à tous les niveaux.C'est dire le niveau de prise de conscience des animateurs du RAJ, une organisation non gouvernementale (ONG), créée au début des années 1990 et proche du FFS, qui ambitionne d'ouvrir un débat entre ses militants et sympathisants, d'une part, et des personnalités politiques nationales, des experts et autres chercheurs universitaires issus de divers horizons, d'autre part.Ainsi, plusieurs conférences-débats sont programmées pour la circonstance et des ateliers thématiques sont prévus, afin de permettre aux jeunes participants d'analyser les politiques publiques et de sortir avec des recommandations et propositions alternatives.Ces ateliers se pencheront sur une multitude de thèmes, dont "La jeunesse, système éducatif et universitaire", "La jeunesse et la culture de la paix et de tolérance", "La jeunesse, migration, la harga et les droits de l'Homme", "Jeunesse action politique, associative, citoyenne et renouvellement d'élite", "La jeunesse et l'emploi", "La jeunesse et l'égalité du genre", "La culture et l'éveil citoyen"...À noter qu'après la cérémonie d'ouverture des travaux de cette université d'été, qui s'est déroulée jeudi dernier, les participants ont été conviés à assister à deux conférences-débats animées dans l'après-midi. La première, ayant pour thème "Système politique et Constitution en Algérie : essai de lecture pour comprendre", a été animée par Madjid Benchikh, professeur émérite, ancien doyen de la faculté de droit d'Alger et ex-président d'Amnesty International en Algérie.Le conférencier a eu à décortiquer certains principes de la loi fondamentale du pays, expliquant que "le problème est que les affirmations du discours juridique et politique ne s'accompagnent pas d'une pratique sur le terrain". Pour lui, les discours politiques avancés çà et là finissent toujours par faire l'objet d'une perversion. Autrement dit, il ne s'agit que des promesses constitutionnelles.La seconde communication intitulée "La jeunesse et le renouvellement d'élite en Algérie" a été donnée par le sociologue Nacer Djabi, qui a insisté sur la nécessité du renouvellement d'élite du pays, seule issue qui permettra de construire une véritable alternative démocratique.Enfin, il faut souligner que les responsables de l'association RAJ ont décidé de dédier leur université d'été "au peuple palestinien qui lutte pour sa liberté et à tous les peuples opprimés".K ONomAdresse email




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