Algérie

Université d?été du Cnes



Un LMD conforme à la réalité socioéconomique L?université d?été du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) a pris fin hier en fin d?après-midi à Zéralda après trois jours de débats. Les 120 participants issus de 32 sections Cnes se sont penchés sur diverses questions liées au « devenir » de l?université. Le volet qui a focalisé le débat est toutefois le système LMD (licence-master-doctorat) que l?Algérie a introduit il y a trois ans. Les enseignants estiment que le nouveau système devrait faire l?objet d?une attention « capitale » de la part de l?Etat. « La réforme a ses avantages mais elle a aussi ses points négatifs. Le Cnes et la communauté universitaire devraient être coacteurs de la réalisation des objectifs d?une telle réforme (LMD) tout comme ils ont toute latitude de dynamiser la recherche et l?enseignement », fait savoir le syndicat. « Il n?y pas de mal à faire une petite halte et se dire : nous nous sommes trompés sur tel aspect et notre de devoir est d?apporter le correctif qu?il faut », estime-t-on auprès de la communauté universitaire. En termes plus clairs, il est question d?« algérianiser » le système LMD, le mettre au diapason de la réalité « socioéconomique » du pays. Pour ce faire, il est impératif d?associer « en permanence » les enseignants mais aussi les étudiants. Il faudrait aussi, réclament les universitaires, « uniformiser » les textes d?application du système du fait que nombre d?établissements ont tendance à en faire des lectures différentes. Le Cnes revient également sur la « promotion du débat ». « Une réforme sérieuse aurait avantage à s?appuyer sur une démocratisation de la gestion de l?université pour mieux impliquer ses acteurs, tout comme elle ne devrait pas perdre de vue qu?elle ne peut avoir d?autre objectif stratégique que celui de promouvoir un enseignement public de qualité », tonne la famille universitaire, allusion faite à « certains milieux qui évoquent déjà la privatisation dans le secteur ». « Tout compte fait, l?avenir de l?université algérienne ne peut réussir que dans le giron du secteur public. A la seule condition cependant que tous les secteurs ? politique, économique et social ? se ressaisissent ».


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