Parlant des enseignants issus de l'Université algérienne d'antan, la belle, la vraie, quelqu'un avait dit: « c'est une espèce en voie d'extinction ». En fait, beaucoup d'entre eux ont tiré leur révérence. Pour le reste, il en est - et ils sont nombreux - qui sont partis ailleurs. Une manière de mourir en quelque sorte. Parmi les autres, ceux qui continuent, tant bien que mal, à pousser comme ils peuvent ce corps inerte qu'est l'université aujourd'hui, il y a ceux qui ont déjà commencé à s'inscrire au registre des retraités et ceux qui, ne se sentant plus utiles dans une ère soulignée à l'encre de la médiocrité, se retirent tout simplement, une autre manière de s'éteindre. La relève ? Chacun a laissé ce qu'il a pu mais ils sont pratiquement tous ailleurs. Le petit nombre qui a préféré rester est dilué, totalement dilué dans l'océan de l'incompétence qui a commencé à déferler sur l'université depuis que l'ignorance s'est mise à éteindre la lumière de la science dans ce pays qui est le nôtre.
QU'EN EST-IL DE NOTRE UNIVERSITE ?
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Posté Le : 14/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Aïssa Hireche
Source : www.lequotidien-oran.com