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Injustice dans l?attribution des stages selon le CNES Une circulaire, qui met l?accent sur la limitation de la durée du stage (1 mois), s?appuie notamment sur le décret présidentiel du 11 septembre 2003, portant organisation et gestion de la formation et du perfectionnement à l?étranger. Les séjours scientifiques à l?étranger des enseignants de rang magistral ne cessent de soulever des interrogations sur la manière dont sont gérés, depuis quelques années, les fonds en devise de l?université Djillali Liabés. Le syndicat des enseignants (CNES) révèle, sur son site internet, que de nombreux responsables de l?université ont bénéficié de stages de perfectionnement « prolongés », en « violation » de la circulaire ministérielle n°6 du 26 janvier 2006, fixant les critères de sélection et d?admissibilité aux programmes de perfectionnement à l?étranger. Selon la circulaire, les professeurs hospitalo-universitaires, les maîtres de conférences et les docents peuvent bénéficier d?un stage d?une durée maximale d?un mois pour perfectionnement ou recyclage, après avis du conseil scientifique. Il est également indiqué que des stages de courte durée peuvent être accordés à concurrence des crédits budgétaires ouverts à ce titre au sein de l?établissement d?exercice, après avis du conseil scientifique au profit des enseignants et chercheurs. La circulaire, qui met l?accent sur la limitation de la durée du stage (1 mois), s?appuie notamment sur le décret présidentiel du 11 septembre 2003, portant organisation et gestion de la formation et du perfectionnement à l?étranger. Le CNES, qui cite le cas d?un doyen ayant bénéficié de frais de stage pour une durée de 58 jours, affirme que le recteur a été mis au courant de cette affaire. FAIRE LA LUMIèRE « Pour dissiper tout malentendu, il est urgent de mettre sur pied une commission d?enquête », réclame le syndicat, précisant que de nombreuses personnes « vont plusieurs fois par année en stage à l?étranger au frais de l?université ». Pour le CNES, la commission d?enquête est appelée à faire la lumière sur l?« utilisation et la destination » des fonds en devise de l?université. Pour rappel, les syndicalistes du CNES des enseignants ont menacé, jeudi dernier, de recourir à la grève dont la date sera arrêtée par les membres de l?assemblée générale, le 28 janvier prochain. Le bureau local du syndicat, qui s?était réuni le 15 janvier dernier, avait dénoncé la gestion des oeuvres sociales de l?université. « Les enseignants sont en droit de se poser des questions sur l?utilisation des fonds de ces ?uvres », devait-il souligner. Qualifiant cette gestion d?« opaque », le syndicat des enseignants considère, en outre, que les « dépassements » caractérisant la gestion des facultés font que la pédagogie et l?enseignement sont devenus des sujets « secondaires » à l?université. Le recteur de l?université n?a pas souhaité, hier, commenter les déclarations du CNES.


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