Algérie

Union pour la Méditerranée et UMA L'Europe prend le Maghreb de vitesse



A moins d'une semaine du cinquantenaire de la conférence de Tanger (27 avril 1958), le Maghreb reste une vague idée, alors que l'Union pour la Méditerranée, dans sa version édulcorée par l'Europe, essaie de se mettre en place. Le secrétariat de l'Union pour la Méditerranée doit être situé sur la rive sud. C'est le souhait exprimé par le Premier ministre français François Fillion, à Rabat, où il participait à une réunion régulière entre les gouvernements français et marocain. Comme pour lever les doutes nés du remodelage de l'idée initiale du président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre français a affirmé que le projet d'Union pour la Méditerranée était sur les « rails » afin de créer un « vrai partenariat » entre les deux rives en matière de développement durable et de sécurité. De son côté, le Premier ministre marocain Abbas El-Fassi a déclaré que son pays est déterminé à «contribuer» à la réalisation du projet. Sans surprise, le chef du gouvernement marocain s'est lamenté sur l'impasse maghrébine et a fait valoir que le Maroc a émis des « signes » en direction d'Alger. Il faisait ainsi allusion à l'appel du ministère marocain à la réouverture des frontières qui avait été fraîchement accueilli par Alger, qui l'a considéré comme une simple opération médiatique. « Bruxelles nous répète que les pays du Maghreb doivent s'unir. C'est malheureux que d'autres nous le disent alors (que) c'est à nous à (nous) unir », a indiqué Abbas El-Fassi.   Accumulation d'occasions manquées


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