Elle a presque l’âge de l’Algérie indépendante ! Née en 1963, sous la houlette d’écrivains prestigieux comme Mouloud Mammeri, Mohand Tazerout, Bachir Hadj Ali, Jean Sénac, Kateb Yacine, qui a inspiré sa charte fondatrice en octobre 63 et d’autres, elle semble avoir perdu, aujourd’hui, de son lustre d’il y a près de cinquante ans.
Et pourtant, elle est encore là avec un patrimoine historique qui ne concerne pas uniquement le roman et la poésie mais la peinture, également, puisqu’à la fondation de l’Union des grands noms de l’art pictural algérien. C’était un 29 mars 1963, à la librairie En Nahda, au 2, rue Mohamed-Larbi-Ben M’Hidi, qui était alors le premier siège de l’union en gestation, avant l’attribution du local du 12, rue Ali-Boumendjel, le 9 mars 1965, puis celui de la rue Didouche-Mourad, au début de la décennie quatre-vingt.
Le souci de s’occuper du patrimoine de cette association culturelle, l’une des plus anciennes du pays et qui a résisté au temps, est qu’elle connaît aujourd’hui une réalité plutôt terne avec de vrais questionnements sur sa situation financière et sa visibilité. Au point où nous avons l’impression que l’Union n’est pas très active à l’extérieur comme à l’intérieur du pays. Face à cette impression, Youcef Chagra, président de l’association, se défend. «L’Union des écrivains couvre tout le territoire national. Nous avons des bureaux dans toutes les wilayas du pays et c’est à ces bureaux régionaux de créer des évènements au niveau local. Et c’est ce qu’ils font souvent. La majorité est active», a-t-il déclaré, soulignant, le manque d’activité culturelle du bureau d’Alger. «Les responsables du bureau régional d’Alger sont moins actifs que les autres. C’est une réalité», a-t-il ajouté. Notre interlocuteur a précisé que la Direction générale de l’Union à d’autres missions notamment, représenter l’Algérie aux évènements culturels et littéraires mondiaux. «Nous faisons partie de plusieurs organisations et cercles littéraires internationaux. Les écrivains algériens sont de plus en plus connus à l’étranger et nos activités contribuent beaucoup à cette audience.». «L’une de nos tâches est de former les écrivains, faire en sorte de créer une ambiance d’échange et de partage avec les autres écrivains du monde entier. Cela encourage les écrivains à échanger leurs idées.»
Pour ce qui est des membres de l’Union, «tout le monde est le bienvenu», selon les propos de son président, dont l’association compte pas moins de 900 écrivains algériens, selon les dernières statistiques qui datent de deux ans. «Nous accueillons tout le monde. Nous ne faisons aucune distinction. L’Union rassemble tout le monde. Arabophone, francophone, traducteurs. Homme et femmes. Anciens ou jeunes», a-t-il affirmé. Selon M. Chagra, la grande difficulté n’est pas dans la représentation ni dans la représentativité des créateurs, «elle est dans la faiblesse de la ressource et dans la modicité des moyens» dont dispose l’union pour assumer ses activités et son programme.
Sans le sou…
Le responsable nous apprend qu’il «ne reçoit pas grand-chose» de la part des autorités. La raison est....LIRE LA SUITE via le lien:
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Posté Le : 06/03/2021
Posté par : aprincess
Ecrit par : Leïla Zaïmi
Source : https://www.reporters.dz/union-des-ecrivains-algeriens-une-vieille-et-belle-association-en-quete-de-nouveaux-chapitres/