Le candidat de l'Algérie pour le poste de commissaire de l'Union africaine pour l'éducation, la science et la technologie, le professeur Belhocine Mohamed, est pratiquement assuré de rejoindre Addis-Abeba où se trouve le siège de l'organisation panafricaine.Selon les échos en provenance de la capitale éthiopienne, l'Algérie a mis tout son poids pour permettre au professeur Belhocine, dont les compétences sont indéniables, de décrocher le poste que convoitaient de nombreux pays.
D'après certaines sources, « la sélection des nouveaux commissaires de l'UA a parfois viré au corps à corps entre Alger et Rabat ». Avec ce succès, l'Algérie met fin en quelque sorte à sa politique de la chaise vide au sein de l'Union africaine.
Car, en dehors de l'intérêt qu'elle a souvent manifesté pour le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité, Alger n'a jamais vraiment cherché à gérer les autres lieux de pouvoir de l'Union africaine. En manquant ainsi d'ambition, les Algériens ont en quelque sorte fait des cadeaux à leurs adversaires politiques au sein de l'organisation panafricaine.
A titre d'exemple, l'Algérie aurait ainsi pu facilement et légitimement placer le diplomate chevronné Ramtane Lamamra à la tête de la commission de l'Union africaine. Bénéficiant d'un important crédit en Afrique, Lamamra qui a réussi à dénouer la crise malienne aurait pu gagner haut la main.
Au lieu de cela, Alger a préféré soutenir d'autres candidats. L'on croit savoir aussi qu'il y a foultitude de postes intermédiaires qui reviennent de droit à l'Algérie mais que personne à Alger n'a pensé à pouvoir. Là aussi, le moment est venu de reprendre les choses en main.
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Posté Le : 15/06/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Z
Source : www.elwatan.com