"Une voie limitée"

"Il y a une communauté forte en France. Il y a une communauté forte au Canada. Il y a une communauté qui commence à devenir forte dans les pays arabes, dans les pays du Golfe. L'Algérie a une diaspora importante à l'étranger. J'ai entendu qu'une banque publique comptait ouvrir cinq agences bancaires en France. Ce n'est pas la seule voie. C'est une voie parmi tant d'autres, mais qui est limitée parce que l'ouverture des cinq agences coûte cher et la procédure est longue. J'ai plaidé pour deux autres voies. Si vous devez ouvrir, vous ne devez pas ouvrir uniquement en France. Vous n'avez pas simplement Paris. Il y a dix autres pays où il y a beaucoup d'Algériens. Vous avez partout des Algériens. Je suis favorable aux deux autres voies. Mais malheureusement, on a choisi la première. Comme seconde voie, je suis favorable aux partenariats commerciaux entre les banques algériennes et les banques d'autres pays. Ils signent et l'une travaille pour le compte de l'autre. Si on signe, par exemple, entre une banque algérienne et une banque de la place du Québec où il y a beaucoup d'Algériens, celle qui est installée au Quebec met à côté de son drapeau le drapeau algérien et elle travaille pour le compte de l'algérienne. Second autre canal, au lieu de s'installer, on entre dans le capital de banques qui sont sur la place, en achetant par exemple des parts de 30, 40 et 45% après des études et après des négociations, et ainsi profiter d'un réseau existant au lieu d'en constituer un autre. En somme, l'ouverture des agences, c'est bien, mais de mon point de vue, encore une fois, ce n'est ni la solution idéale ni la solution optimale."K. Remouche