Un mur de clôture facturé à 60.000 DA le m²
La wali d’Oran a effectué hier une visite d’inspection au niveau de plusieurs chantiers pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, une visite qui aura surtout permis à M. Sekrane Tahar de mettre un holà à certains dépassements qu’il a qualifiés d’inimaginables. C’est en homme de terrain, près de ses chantiers que le wali d’Oran a entamé sa visite d’inspection qui l’a mené en premier vers le nouveau Centre National de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), un projet en cours de réalisation établi sur une superficie de 2.700 m² à l’USTO, face à l’université Mohamed Boudiaf. Le projet en question composé d’un RDC au niveau duquel sont prévus, une salle de conférence, trois ateliers, un centre de documentation et de conférences. Les 1er et 2ème étages sont destinés au bloc administratif ainsi qu’au laboratoire de recherches pour recevoir une trentaine de chercheurs. Le wali d’Oran s’arrêtera au niveau du Parking devant lequel il s’interrogera sur l’exiguïté de l’endroit qui prévoit seulement 12 places, d’où l’instruction ferme donnée pour revoir cet état de fait.
A l’avenir aucun permis de construire ne sera délivré pour des structures importantes si un Parking n’est pas prévu aussi, telles ont été les instructions données pour permettre aux futures édifices de contribuer à la résorption du problème de stationnement que connaît Oran. L’autre point relevé par le wali est la présence des décharges anarchiques qui prolifèrent et où les déblais des chantiers sont déversés. Il est prévu d’y mettre un terme en sanctionnant les entreprises réfractaires au moment des paiements de leurs situations. L’autre chantier visité a été celui de l’unité légère de la protection civile au niveau de Bir El-Djir dont le bâtiment central est achevé à 100%, alors que les corps d’états secondaires sont en cours. Au niveau de ce chantier, la wali s’arrêtera au niveau du mur de clôture en parpaing dont la facturation a été qualifiée de surréaliste et pour cause, il a été facturé par le bureau d’études en charge du projet, à raison de 60.000 dinars le mètre carré, d’où le mécontentement manifeste du wali qui ordonnera une enquête immédiate. L’instruction a été donnée pour faire ressortir tous les marchés contractés par ce même bureau d’études pour un minutieux contrôle.
Dans le cas où des dépassements seraient constatés, une résiliation des contrats sera alors prononcée. Le wali a demandé la reprise du chantier de la nouvelle direction régionale des Douanes après un arrêt dû à une résiliation de marché avec l’entreprise qui avait la charge des travaux. Une instruction a été donnée aussi, pour remettre aux Douanes les parties achevées. Au niveau de ce chantier, la réévaluation des prix retiendra l’attention du wali qui instruira ses collaborateurs de refuser toute réévaluation si elle n’est pas réellement justifiée.
Zitouni M.
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Posté Le : 26/02/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com